Vous nous causez de "poisson abondamment noyé" alors que j'ai largement évoqué votre erreur de lecture du journal de Halder ?!?
Votre formule est des plus discutables, sachant que vous n'avez jamais répondu à mon argumentation - sera-t-elle d'ailleurs reproduite sur votre site, François ?
Votre théorie entourant le pacifisme de Hitler a été totalement réfutée. La seule "preuve" (franchement discutable quant à son interprétation) que vous invoquiez n'en était finalement pas une : vous écriviez que Halder n'avait rien noté, avant le 3 juillet 1940, sur les intentions hostiles de Hitler vis-à -vis de l'U.R.S.S. (oubliant qu'il planche sur l'invasion de ce pays depuis le mois de mai !), et qu'il fallait en déduire que Hitler avait résolu de s'y attaquer après avoir pris conscience de la capacité de résistance de la Grande-Bretagne. Ce qui était faux, car Halder a rendu compte d'une telle hostilité le 2 juin 1940, dans des termes qui ne prêtent nullement à controverse.
Vous avez d'abord insinué que la citation n'existait pas, puis vous l'avez minimisée ("bribe de journal", "à replacer dans son contexte", etc.), et enfin avez joué sur les mots, niant vos propres termes déjà employés.
De tels procédés ne sont pas nouveaux. Exemples ?
1) L'affaire Yamamoto : vous avez accusé cet amiral japonais de trahison sur la base d'un document japonais que vous aviez lu trop vite, donc trop mal, et en faisant fi de ces autres événements que l'on nomme "contexte". Comme le révélait notre ancien débat, vous avez d'abord mis en doute la signification exacte du document litigieux, puis avez concédé qu'il était "possible" que ledit document corresponde à l'interprétation de vos contradicteurs, et enfin avez nié catégoriquement avoir accusé Yamamoto de trahison, alors que votre thèse en faisait un saboteur du plan d'attaque de Pearl Harbor, puisqu'il aurait, selon vous, cherché à faire repérer l'escadre d'attaque de Nagumo sur le chemin des Hawaii.
2) Plus fort encore, vous avez été jusqu'à accuser Churchill d'avoir fait supprimer Himmler en mai 1945, sur la base de documents qui se sont avérés être des faux. Une fois la falsification établie par une expertise incontestable, vous avez insinué que la fraude n'était pas si avérée, et avez nié avoir parlé de meurtre, puisque selon vous Himmler se serait effectivement suicidé... sous la pression et avec l'aide technique d'un fantasmagorique agent britannique. La réaction de tout pénaliste face à une telle définition du suicide sera évidemment d'être mort de rire, car il est de notoriété publique que le suicide assisté reste d'abord et avant tout un meurtre.
Bref, là semble résider votre méthode : minimisation de la preuve contraire, et négation des termes formulés dans le propre exposé de votre thèse, généralement contre l'évidence même, ainsi qu'en témoigne notre dernière discussion en date, celle-ci.
Tant il est vrai que vous présentez également le fâcheux travers de nier l'existence des argumentations adverses, comme bon nombre de vos contradicteurs, tant ici que sur vos espaces ou d'autres fora qu'il est inutile de citer, l'ont réalisé. Mais croyez bien que je saurais vous rappeler ce débat à votre bon souvenir, lorsque la nécessité s'en fera sentir. Bref, n'espérez pas vous en sortir comme ça. Le nombre de casseroles que vous traînez est déjà suffisamment élevé.
Je suis d'ailleurs heureux de constater qu'il ne fait dorénavant de doute pour personne que votre site ne reproduit qu'une version expurgée de nos débats, pour d'évidentes raisons que vous n'avez pas cru bon de démentir efficacement. |