Malheureusement, ses souvenirs semblent incomplets.
Puisqu'il aborde ce sujet, j'ai donc la possibilité d'y répliquer.
Au fait.
> J'comprends pas. J'comprends d'autant moins que j'ai fait
> bien pire que défendre M. Boisbouvier. Je peux même dire
> que j'ai tout fait. J'ai dit que Dresde était un massacre
> inutile,
C'est également à cette occasion que vous avez cherché à assimiler - tout en le démentant par ailleurs (trop risqué, finalement ?) - lesdits raids alliés à un génocide, dans la mesure où vous avez proféré l'énormité selon laquelle ces raids avaient pour seul objectif de tuer des civils allemands - voir mon article, qui reprend la totalité de vos propos. Pris la main dans le sac, vous avez répondu en déformant (sciemment ?) le sens de mes propos.
> que Delpla disait que des conneries (ça c'est
> très mal vu, d'historien y zon n'ont qu'un). J'ai parlé
> des viols de Freudenstadt (pas pour dire que
> c'était quelques cas isolés comme ils disent).
Encore une relecture partielle, parce que partiale, de la réalité...
> J'ai critiqué Daniel Laurent, Histomag 44, Le Monde en
> guerre, en des termes particulièrement odieux.
Effectivement, vous avez émis une critique très intéressante d'un article d'Histomag. Intéressante non pas pour sa valeur historique - parfaitement nulle - mais pour un "détail" révélateur sur lequel je reviendrai très prochainement. Car, oui, cher "Ollivier", malgré votre prudence, il vous arrive de vous trahir.
> J'ai parlé de la collaboration des minorités ethniques
> (sur ce coup-là, j'avais quand même Léon Bel avec moi).
Ces "hommes aux moeurs rustiques", on avait compris...
Ce qui relève donc de la négation caractérisée d'un crime de guerre pourtant bien établi. Mais j'y reviendrai aussi, de manière à exposer vos méthodes.
> Mais j'ai fait encore bien pire, tenez-vous bien. J'ai
> parlé d'exagération à propos des crimes de guerre des
> Waffen-SS. Oui, Monsieur, je l'ai fait. Demandez à
> Bernard, il vous ressortira le passage. Il est comme ça
> Bernard. Il note tout. Il archive, il range, il classe.
> Il conserve. Au cas où...
Vous voir geindre et m'assimiler à un "auxiliaire de police" alors que je me contente de ne pas laisser passer certaines affirmations passablement "osées" (et je ne vais pas plus loin pour ne pas mécontenter les modérateurs, extrêmement indulgents à votre égard) laisse assurément rêveur.
Je prouve ce que j'écris. Et je produis les pièces à cet effet. Cela s'appelle de l'honnêteté intellectuelle. Pouvez-vous en dire autant ?
> Et la dernière performance en date : j'ai ironisé sur le
> protocole Hossbach. Oui, Monsieur ! Croyez-moi, ça les a
> secoués. Le protocole Hossbach, c'est Nuremberg, autant
> dire qu'il faut pas déconner. Nuremberg, c'est pas vos
> histoire de Vichy. Nuremberg, ça déconne pas. Si on vous
> dit qu'Hitler avait trois couilles parce c'est dans les
> minutes, faut pas songer à contester.
Encore une fois, relecture inexacte des faits.
Vous avez carrément nié l'authenticité de ce document, tout en prétendant de manière contradictoire (on n'est jamais trop prudent...) que son auteur avait manipulé à dessein les propos de Hitler pour rédiger sur mesure une pièce à conviction qui devait être produite après le renversement du dictateur - voir votre article, ces deux affirmations étant totalement inexactes. On consultera avec intérêt le fil initial qui vous avait opposé à quelques intervenants, tels Francis Deleu ou François Delpla, et qui commence ici.
Dans le cadre de ces échanges, vous avez proféré un nombre ahurissant d'inexactitudes grossières sur la conjuration allemande : voir mes articles, ici et là.
Pire encore, vous avez été jusqu'à contester l'agressivité de Hitler envers la France, telle que matérialisée dans Mein Kampf - voir ce fil, qui permet de se faire une idée parfaite des projets de Hitler vis-à-vis de la France (la dégommer pour avoir les mains libres à l'Est, afin de conquérir l'espace vital).
La totalité de ces éléments, que je fournis preuves à l'appui, permet donc de se faire une idée de votre degré de fiabilité historique.