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Edition du 19 mars 2008 à 00h39

A livre ouvert ... / les contributeurs de "Livres de Guerre"

En réponse à -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1C'est bien ce que je pensais de Nicolas Bernard

Brunes et blondes de Auteur anonymé le mardi 18 mars 2008 à 23h57

"Mon contradicteur aura noté que je ne mentionnais pas le cas d'Esperia, que je connais assez pour avoir notamment lu cet article de Tommaso Baris paru dans la revue Vingtième Siècle en janvier 2007. Il s'agit là, à mon sens, de faits établis..."

A en croire mon contradicteur, les soldats des troupes coloniales auraient donc violé massivement les femmes italiennes mais pas... les femmes allemandes.

Peut-être préféraient-ils les brunes aux blondes ? Possible.


"A mon sens, les développements livrés par J.C. Notin dans l'ouvrage cité par "Ollivier" me semblent tout à fait recevables et pertinents."

Pas au mien. N'ayant plus le livre de Notin, je crois me souvenir que celui-ci avance comme principal argument en soutien de sa thèse (à savoir que le nombre des viols commis en Italie aurait été considérablement exagéré) la relative faiblesse du nombre des condamnations prononcées par la justice militaire contre des indigènes. Si ma mémoire est bonne, il fait état de plusieurs centaines (NB corrigera s'il y a lieu). On ne peut que rester sceptique devant un tel raisonnement dans la mesure où les viols ayant été autorisés ou tolérés par la hiérarchie militaire à la fin de la campagne, il n'était bien évidemment pas question de punir ensuite les coupables.


"Cela dit, s'agissant des cas de Freudenstadt et de Stuttgart, ce même contradicteur me confirme qu'en définitive les sources documentaires de ces viols de masse sont assez minces."

C'est pas du béton armé, en effet. Et pour cause, aucun chercheur ne s'est, semble-t-il, intéressé à ce sujet de façon poussée. Je l'ai signalé pour le déplorer. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une série d'indices sérieux accréditant l'idée que des viols, nombreux et ne pouvant être qualifiés de "cas isolés", ont bien eu lieu en Allemagne.


"Tout d'abord, j'ai pu déterminer que le chiffre de 1.198 viols à Stuttgart par les troupes coloniales françaises, par exemple, n'émane nullement des "registres de la police locale", mais d'un simple... entrefilet du Chicago Tribune du 24 juillet 1945. Compte tenu des innombrables erreurs - parfois intéressées - commises par des journalistes en manque de sensationnalisme au cours de la période - et même après... - il y a lieu d'éprouver quelques doutes quant à la réalité d'un tel chiffre...."

Pourriez-vous mettre cet entrefilet en ligne ? Avez-vous poussé votre effort d'investigation jusqu'à contacter la municipalité de Stuttgart pour savoir si, par hasard, les archives de la ville ne porteraient pas trace des événements en question ?


"Le journaliste britannique Giles MacDonogh évoque, dans After the Reich. The Brutal History of the Allied Occupation, Basic Books, 2007, près de 600 cas de viols à Freudenstadt et 3.000 à Stuttgart. Hélas ! Si mon contradicteur s'était un peu renseigné, il verrait que MacDonogh ne fait guère preuve d'une grande rigueur : il reprend en effet à son compte la légende des "gentils S.S. torturés du procès de Dachau", outre de reproduire le mensonge historique de James Bacque selon lequel plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre allemands seraient morts dans les camps alliés. Ce manque de rigueur, peu surprenant de la part d'un non-spécialiste au demeurant très complaisant à l'égard des légendes négationnistes, suffit à jeter le doute sur ses affirmations."

Un grand classique, presque une figure imposée, pour mon contradicteur : jeter le discrédit sur un auteur dont les écrits vont à l'encontre de ses croyances. NB nous a fait le même numéro à propos de Jörg Friedrich, auteur, selon ses propres termes, d'un livre "frauduleux" reprenant des "bobards négationnistes" à propos de Dresde et fréquentant "une certaine droite" (Laquelle ? Mystère) avant de faire dire, sur certains points, à ce pauvre Friedrich exactement l'inverse de ce qu'il disait. Dommage qu'en désertant notre échange sur les raids aériens alliés, NB ait effacé toutes ses contributions...


"Ce bâclage se retrouve également dans le chiffre même des viols qui auraient été perpétrés à Stuttgart : "plusieurs milliers" ? 5.000 ? 3.000 ? Et finalement, 1.198 ?"

NB me lit mal. C'est pas grave. Oui, les chiffres avancés par les uns et les autres varient dans des proportions importantes. Pareil pour le cas des viols commis en Italie. Pareil pour bien d'autres événements de la Seconde Guerre mondiale et de bien d'autres guerres.


"A titre personnel, et dans l'attente d'éléments bien plus fiables que les rumeurs dont fait état "Ollivier", j'ai vraiment peine à croire qu'un événement aussi massif soit passé à ce point inaperçu..."

Justement, il semblerait bien qu'il ne soit pas tout à fait passé inaperçu !


"Quant à Freudenstadt, la ville fut malheureusement victime des terribles combats qui opposèrent les troupes de De Lattre aux derniers carrés de la Wehrmacht. Si le chiffre des viols est très variable (de 500 à... 1.200 !), en attendant des recherches plus sérieuses, il convient de préciser ce contexte d'un affrontement dévastateur pour les forces en présence et pour la ville elle-même."

La ville ne fut pas victime de "terribles combats" mais essentiellement d'un incendie qui l'a ravagée après un raid aérien allié. Que des combats aient bien eu lieu à Freudenstadt, c'est certain. Mais pas plus terribles qu'ailleurs ! Pas plus que dans les environs de Pfzorheim, comme à Koenigsbach où les 5 et 6 avril les cavaliers, les légionnaires et les hommes des commandos de France mènent une lutte furieuse contre l'ennemi, détruisent sept chars, capturent 200 prisonniers et laissent sur le terrain une bonne partie de leurs officiers. Pas plus que pour prendre Karlsruhe et quelques autres bourgades.


"A supposer que ces quelques centaines de viols soient établis, il reste que Freudenstadt m'apparaît être un cas isolé, dans la conquête de l'Allemagne, et tout à fait lié au contexte d'une bataille dont on sait qu'elle fut sanglante."

Encore une fois pas plus sanglante que d'autres. Le contexte est le même.

A vous lire, le phénomène des viols de masse auraient donc commencé à Freudenstadt et, très étrangement, s'y serait arrêté


"J'aurais tendance à considérer que le cas de Freudenstadt reste indéniable, mais en tenant compte du contexte et en exprimant quelques doutes sur les chiffres avancés, outre que demeurent quelques interrogations sur l'aspect systématique et planifié de ces viols en ce lieu précis."

Les termes "systématiques" et "planifiés" ne conviennent pas. Il s'est passé en Allemagne ce qu'il s'est passé en Italie. La hiérarchie militaire a accordé aux troupes coloniales la possibilité de s'amuser avec la population féminine de certaines villes en rétribution des services rendus et des sacrifices consentis. Ni plus, ni moins.


"Cela étant, si de nouveaux éléments, bien plus fiables (...) me sont produits, je pourrai sans doute me faire une meilleure idée de la situation."

Puisque le sujet vous intéresse, n'attendez pas qu'on vous les apporte. Puisque vous avez du temps et de l'énergie, allez les chercher ! Il y a, semble-t-il, un document du Sénat américain relatif au cas de Stuttgart. Cherchez-le ! Il y a des vétérans de la Ière armée, des témoignages de civils allemands reproduits dans des revues et des livres, des articles écrits par des correspondants de guerre américains (pas forcément en quête de sensationnalisme), des services d'archives...

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