Dernier point: il y a énormément de choses que l'on croit savoir, et souvent les exceptions confirment la règle. En fait, et c'est tant mieux, on en apprend tous les jours.
Sans intervenir sur la question soulevée en tant que telle, je saute sur cette affirmation d'une importance me paraissant primordiale en terme de recherche historique et qui est le propre d'une science humaine.
Tout ne rentre pas forcément dans les bonnes cases et les exemples sont légions de ces analyses "ultra précises" jusqu'à la maniaquerie, cherchant à imbriquer les pièces du puzzle de façon absolue et définitive (pauvres "anciennistes" obligés parfois de baser toute une thèse sur un pauvre fragment de textes et deux traces archéologiques... - j'exagère... un peu), et s'effondrant sur un grain de sable... J'en ai eu mon lot (ah, les beaux registres prefectoraux remarquablement précis et bien tenus, dont on assemble les chiffres pendant des heures avant de s'apercevoir qu'ils sont... truffés d'erreurs et d'omissions !)
Je ne vise évidemment absolument personne ici (surtout pas Jacques) mais l'incertitude permanente doit régner. Sans autre source convergente, le témoignage cité par David (absence de blancs) peut s'interpréter de 100 façons différentes (parmi lesquelles il faut compter l'erreur voire le mensonge de l'auteur) et la réalité correspond sans doute à la 101e...
N'est-il pas ? |