Jacques Ghémard s'entête et s'enferre. Après avoir soutenu faussement que Roussel m'aurait "apparemment révél(é) que l'hôtel en question était celui où de Gaulle avait ses appartements", il fait machine arrière, mais reformule en écrivant maintenant : "Par contre il (Baynac) ne semblait pas savoir que cet hôtel était précisément celui où de Gaulle résidait." Contrairement à ce qu'assène toujours aussi faussement Ghémard, De Gaulle, en octobre 41, N'AVAIT PAS "ses appartements" au Connaught, et il n'y "résidait" PAS. Depuis la fin de l'été 1940, il habitait, avec sa femme et sa fille, "à Ellsmere, dans le Shropshire" : Jean-Luc Barré, Devenir de Gaulle, p. 87, 2003.
Ce qui est exact, c'est que les rares soirs où, pour une raison ou une autre, de Gaulle ne pouvait pas rejoindre sa famille, il dormait au Connaught.
Quant à la référence à Frenay reçu ou pas au Connaught, qu'est-ce que cela a à voir avec octobre 41 et la rencontre Moulin-de Gaulle puisque Frenay est arrivé pour la première fois à Londres un an plus tard ? Rien.
Le diable se cache toujours dans les détails, et les interprétations mensongères de l'histoire aussi.
Jacques Baynac |