Allons bon, à présent tu dénigres même cet échange du début 2005, un modèle de ce à quoi on peut arriver sur un forum, avec des remarques que tu n'avais pas été fichu de faire à l'époque (mais peut-être les jugeais-tu, à juste titre, inessentielles ? aujourd'hui visiblement elles sont devenues "plus qu'essentielles").
Mille pardons pour avoir traité de général, alors qu'il l'était, le chef d'une armée en formation dont le premier soin avait été de se faire maréchal ! On pourrait peut-être lui mettre une majuscule, pendant qu'on y est. Certes il est bon de faire la remarque en passant, si on a le temps. En faire un sujet de récrimination, c'est (j'ai hélas déjà eu à faire ce genre d'observation) nuire à la spontanéité des débats internautiques en incitant chacun à tout relire et à tout vérifier alors que, précisément, les autres sont là aussi pour ça, et s'en font généralement un plaisir :)) .
Passons aux choses sérieuses : le Rubicon que j'ai franchi hier en affirmant au nez et à la barbe des fonctionnalistes de jadis et d'aujourd'hui que le génocide d'un grand nombre de Juifs était partie prenante du projet hitlérien.
Cela n'a pas de sens, précisément, de l'isoler du reste. Si Staline, fin septembre 41, après l'occupation allemande de l'Ukraine qui parachève le programme territorial de Mein Kampf, mordait à l'hameçon d'une paix séparée, bien sûr que Hitler se hâterait vers la sortie de guerre et que cela sauverait, au moins provisoirement, des millions de Juifs. Inversement, le fait que Staline (après quelles hésitations, c'est un élément qui pour l'instant nous manque) s'autorise enfin à faire fond sur l'alliance de Churchill, scelle leur sort.
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