"Mon bon Monsieur, je ne peux pas en dire plus car je suis censuré" : voilà bien, dans les débats quels qu'ils soient depuis la plus haute antiquité, l'un des signes les plus sûrs qu'on n'a rien à dire mais qu'on veut tout de même dire quelque chose pour ne pas laisser le dernier mot à autrui, ni avouer qu'on est à poil.
Dommage, car je n'aime pas qu'on soit faible et espère toujours lorsque j'avance une opinion ou un raisonnement, soit une reconnaissance de la validité de ce que je raconte, soit une résistance ferme, élaborée et perspicace. |