Au risque de me répéter... - La France de l'entre-deux-guerres - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

La France de l'entre-deux-guerres / Claude Fohlen

En réponse à -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1elle penche dangereusement en ma faveur ! de françois delpla

Au risque de me répéter... de M. B. le dimanche 06 décembre 2009 à 21h41

Une chose est pourtant claire : dès que Laval prend les rênes du Quai d'Orsay, l'inflexion de la politique étrangère de la France est sensible : il cherche à ménager une Allemagne contrariée par les initiatives françaises et à limiter l'engagement de Paris aux côtés de l'URSS ; ce que confirment les contemporains du moment (Léon Noël ou encore Litvinov qui s'inquiète des lenteurs françaises).

D'ailleurs, si à partir de mars 1935 - après un temps-mort relatif - de difficiles négociations sont relancées avec Potemkine (au cours desquelles le caractère automatique de l'assistance mutuelle est remis en cause), c'est bien à la suite de la décision allemande de rétablir le service militaire qui appelait une réaction - aussi modeste soit-elle - à ce qui est apparu aux yeux de l'opinion comme une provocation.

>Reste à lui donner un prolongement militaire et tout le monde sait que c'est délicat [...] en raison de la nécessité d'une entente avec la Pologne, elle-même alors très proche de Berlin.

Mais c'est justement en grande partie parce qu'une entente avec la Pologne s'était avérée impossible à négocier à l'été 1934 qu'avait été finalement abandonné le pacte oriental et lui avait été préférée l'alliance directe avec Moscou...

Et c'est bien l'absence de toute convention militaire - lacune étrange pour un traité d'assistance mutuelle - qui finit d'achever la crédibilité de l'engagement ; ce dont tout le monde est très conscient.

Présenter Laval comme le partisan d'un ferme endiguement de l'Allemagne au milieu des années trente me semble surprenant et tout à fait contraire à la réalité de ses initiatives politiques. Je le crois plutôt proche des conceptions britanniques, c'est-à-dire partisan d'un dialogue franc avec l'Allemagne. Il apparaît également décidé à faire un pas résolu en direction de Rome pour se prémunir éventuellement de Berlin. Mais il est surtout peu intéressé par les alliances orientales de la France qu'il méconnaît.

*** / ***

lue 1455 fois et validée par LDG
 
décrypter

 

1 Certes de d.zambon 06 déc. 2009 22h10
2 La politique étrangère de Laval de M. B. 06 déc. 2009 22h59
3 discussion capitale ! de françois delpla 07 déc. 2009 07h03
4 Quelques éléments de M. B. 07 déc. 2009 22h14
5 nuançons les nuances ! de françois delpla 08 déc. 2009 11h07
6 Vaste débat... de M. B. 08 déc. 2009 15h49
7 en Sarre, ai-je dit ! de françois delpla 08 déc. 2009 16h55
8 En Sarre, donc... de M. B. 08 déc. 2009 22h30
9 qui dit Sarre dit noeud de françois delpla 09 déc. 2009 13h26
7 Laval, le pragmatique de Boisbouvier 09 déc. 2009 05h52
8 "Le pragmatisme est le mot qui résume Laval" de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 09h47
9 Pourquoi les adopter si les parents sont toujours vivants ? de Jacques Ghémard 09 déc. 2009 10h09


 

Participer à l'ensemble du débat sur La France de l'entre-deux-guerres



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes