l’après Himeimat - Mon illustre inconnu - forum "Livres de guerre"
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Mon illustre inconnu / Guillemette de Sairigné

 

l’après "Himeimat" de Laurent Laloup le samedi 26 novembre 2005 à 22h24

C’est bien une véritable enquête que Guillemette de Sairigné, a réalisée là. Cela donne un ton original à ce « livre de guerre », et nous livre quelques informations inédites, n'hesitant pas à écorner l'image de quelques grandes figures de la Division. Ainsi, le malaise que la Légion connaît après l’échec d’Himeimat, n’a jamais été aussi bien détaillé que dans ce livre ( Comor et Gras sont loin d’être aussi précis).
Extrait :

« ----Un moment, j’ai cru que j’avais trouvé mon homme. Il se tenait là devant moi, avec son œil clair et sa moustache blanche, trapu, d’une élégance plutôt juvénile : jeans, chaussures bateau, chemise rayée à son chiffre, foulard à carreaux autour du cou. Un personnage, ce Roger Barberot, un Compagnon de la Libération atypique…..
Enfin quelqu’un qui devrait me dire du mal de papa ! Oh, pas un ennemi juré : celui-là, je ne l’ai pas encore trouvé…Mais un homme qui, en une occasion précise – après la bataille d’El-Alamein-, s’opposa à Sairigné jusqu’à refuser d’être son subordonné….
« Koenig était le premier responsable de l’échec de l’attaque de l’Himeimat. J’ai été écœuré qu’il prenne Bollardière comme bouc émissaire, l’accuse de ne pas avoir fait le maximum, d’avoir décroché trop tôt, alors que cette décision, exécutée en bon ordre, section par section, a épargné bien des vies. J’ai été choqué que personne n’ait pipé, ni Sairigné qui avait pourtant son franc-parler, ni même le père Malec (ce fils d’un Croate pro-allemand, qui avait rejoint le régiment à Londres, le suivra jusqu’à la Libération). Pour moi, c’était là la première malhonnêteté intellectuelle que j’avais à connaître dans la France libre. Du coup, j’ai démissionné du 1er bataillon pour rejoindre les fusiliers marin, mon corps d’origine »
…Si le lieutenant Barberot est seul à démissionner, les autres officiers du 1er bataillon-surtout les capitaines plus anciens que lui-font la gueule à l’usurpateur
(Sairigné). Ambiance glaciale, vouvoiement de rigueur. On frôle à plusieurs reprise le refus d’obéissance. Même le jeune Langlois, qui connaît pourtant Sairigné depuis Sidi Bel Abbes, évitera pendant plusieurs semaines tout contact autre professionnel avec lui, par fidélité à « Bolo », son ancien patron…..
La tâche est d’autant plus ardue pour Sairigné que le 1er bataillon est connu, si l’on en croit Barberot, comme la « mafia des opposants « : « On y avait versé tous ceux qui critiquaient Koenig ou Amilakvari » . Une chose est sûre : il fait des complexes pour avoir été le seul bataillon .



Bonne lecture (de guerre)
Laurent

*** / ***

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