Francis nous avait retranscrit le récit du général Saint-Hillier :
Malgré les pertes, les mines, les tirs, le 2/13 Compagnies Messmer et Lalande en tête, arrive au plateau et aborde au corps à corps, le Vème Bataillon parachutiste italien qui défend âprement ses positions, notre artillerie tire au jugé. Il est cinq heures quinze, deux fusées, vert et rouge, signalent que l' objectif est conquis, des cadavres parsèment le plateau, cent huit prisonniers restent entre les mains des légionnaires. A six heures, le IIème Bataillon de la Folgore contre-attaque. Le choc est rude, l' assaillant arrêté. Soudain, le groupement Kiehl de la 21ème Panzer débouche, or, la 7ème Brigade blindée, empêtrée dans les mines, n'est pas là.
Le 2/13 tient une heure mais les munitions s'épuisent. Il est obligé de redescendre dans la plaine où l'artillerie italienne brûle un par un ses camions, et les liaisons radios cessent.
Tres proche du récit de J.-N. Vincent, non ?
Cordialement
Laurent |