Bonsoir,
J’ai enfin réussi à me procurer à un prix plus que raisonnable, l’ouvrage de M. Vincent (10 € :) )
Je n’en fait pas la même lecture que notre Tifosi D. Zambon.
Le tournant de l’offensive est bien l’attaque du groupe blindé allemand. Les récits des Français libres ne sont pas en contradiction avec l’étude publiée par le SHAT. Bien sûr, le plateau atteint, les français étaient loin d’avoir acquis définitivement la victoire, ou même d'être dans une position favorable. Leurs situations restaient à conforter et à exploiter. Mais comment être certain que l’attaque avait déjà échouer ?
Je cite :
« e) Attaque du 2e B.L.E.
Tandis que le commandant de Bollardiere rejoint son bataillon pour en organiser le repli, le commandant Bablon part à l’attaque du plateau avec le B.L.E.2. Les 6e (à gauche) et 7e compagnies (à droite) forment l’échelon de tête. En moins d’une heure, elles franchissent le kilomètre qui les sépare de l’escarpement et enlèvent la première ligne italienne.
Un peu avant 7 heures, la 5e compagnie rejoint les unités de premier échelon sur le Manaqr el Daba. Par contre, la C.L.2 demeure en arrière car la pente du terrain et un champ de mines l’empêche d’avancer. C’est donc sans autre arme antichar que des fusils antichars dont l’efficacité est faible, que le B.L.E. 2 doit engager le deuxième temps de son attaque, la conquête du plateau.
L’ennemi ne lui en laisse pas le temps
f) Une contre-attaque blindée entraîne le repli
A 7 heures, le groupe blindé de reconnaissance allemand A.A.33 contre-attaque le B.L.E.2 avec 5 A.M. Les légionnaires s’efforcent un moment de contenir l’adversaire. Les munitions devenant rares et les fusils antichars s’étant enrayés, ils sont contraints de se retrancher dans les petits ravins qui entaille le plateau.
…. »
Allez les bleus ! (pas Azzurra !)
Cordialement
Laurent |