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Pétain - Trahison ou sacrifice ? - Michel Boisbouvier
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


rafle - Vichy
-

Spécialité de la police française aux ordres de l'occupant nazi ou de Vichy. La plus connue est la grande rafle du Vel' d'Hiv' (voir ce terme).
On le sait moins, la rafle du Vel' d'Hiv' a été précédée de quelques autres:
- 14 mai 1941: arrestation de 3.700 Juifs allemands, tchèques et polonais qui croyaient avoir trouvé refuge en France. "Parqués" dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.
- 20 août 1941: arrestation à Paris de 4.000 Juifs. Direction Drancy.
- 6 décembre 1941: arrestation de 1.000 notables et intellectuels, presque tous Français, envoyés au camp de Compiègne.
- 16 et 17 juillet: Vel' d'Hiv'.
Les rafles ne se limitent pas à la zone Nord (occupée). Le 26 août: les Juifs de la Creuse qui avaient cru trouver refuge dans ce département sont pourchassés; les 26/28 août c'est le tour de Lyon et de Marseille. La liste est longue. Le calvaire des Juifs ne fait que commencer....


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Libre - ZL - France
-

Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).


MBF - Militärbefehlshaber in Frankreich - Allemagne nazie
-

Littéralement: "Commandant militaire en France". En clair: l'administration militaire allemande en France. Elle est divisée en deux grandes sections: l’état-major de commandement et l’état-major administratif. L'une et l'autre sont responsables du maintien de l'ordre et de la sécurité.
L’état-major de commandement traite de la collaboration générale entre les autorités d’occupation et le gouvernement de Pétain, de la persécution des juifs, de la politique générale de représailles.
L'état-major administratif s'occupe plus spécialement d'organiser l'exploitation économique de la France au service de l'économie de guerre allemande.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Le Chevalier noir est de retour ! de Nicolas Bernard le lundi 18 janvier 2010 à 15h54

L'ex-anonyme préfère ne point revenir sur sa falsification des écrits de Serge Klarsfeld, et reposte les mêmes inepties déjà réfutées.

Mais qu'attendre de la part d'un individu qui a nié l'authenticité du Journal d'Anne Frank et s'est, dans le même temps, contredit plus de vingt-cinq fois en un mois ?





> Sur les chiffres.
> Est-il vrai, oui ou non, que 80% des juifs de France qui
> avaient un gouvernement "fantoche" ont échappé à la mort
> tandis que 83% des Juifs bataves furent assassinés eux
> qui, n'en ayant pas, furent gouvernés par un
> Reichkommissar, nommé Seyss-Inquart ?
> Oui ou non ?
> Que le Yiddishland a pratiquement disparu ?
> Oui ou non ?
> Qu'en Serbie, pays montagneux, tous les Juifs, furent
> tués ?

Explications déjà données.





> Qu'en Hongrie 250 000 Juifs furent raflés en un mois
> tandis qu'en France 75 000 seulement le furent après 4
> ans d'occupation ?

La Hongrie relève d'une situation spécifique sur laquelle je reviendrai - inutile de préciser que l'épisode de la déportation des Juifs de Hongrie de 1944 ne saurait en rien servir d'argument à une réhabilitation du régime de Vichy. L'ex-anonyme, en effet, s'est bien gardé de citer Hilberg, sur ce point...





> Sur les auteurs

L'ex-anonyme use et abuse d’une technique de tromperie parfaitement au point : il prétend que tel auteur a écrit ou dit telle chose. Il attribue ainsi, le plus souvent à des historiens, des affirmations qu’ils n’ont jamais faites, ou leur accorde une signification qu'elles ne revêtent pas. L'ex-anonyme martèle ensuite son inexactitude délibérée au fil de ses interventions. L’objectif de cette stratégie consiste à faire croire au lecteur que les historiens ont en fait réhabilité le régime de Vichy.

Naturellement, il n'en est rien. C'est pourquoi, récemment, l'ex-anonyme a falsifié les écrits de Serge Klarsfeld.





> Est-il vrai, oui ou non, que Léon Poliakov a écrit "Du
> sort relativement plus clément de la communauté juive de
> France, Vichy fut en fait , le facteur prépondérant" ?
> Oui ou non ?
> Qu'il n'a pas renoncé à ce jugement au cours des
> rééditions successives de son livre ?
> Oui ou non ?

Cette phrase, quoique maladroite, n'a pas la signification que l'ex-anonyme lui prête, et Poliakov a eu l'occasion, par la suite, d'insister sur les écrasantes responsabilités de l'Etat français dans les persécutions et les déportations des Juifs de France.





> Est-il vrai que Hilberg a estimé qu'en acceptant "comme
> une seconde ligne de défense" de livrer des Juifs
> étrangers Vichy était parvenu à sauver "une grande partie
> de la totalité" ?
> Oui ou non ?
> Qu'il a maintenu ces propos jusqu'à sa mort en 2007 ?

Allégations déjà réfutées. Cette phrase maladroite de Hilberg ne correspond pas à ses véritables prises de position adoptées dans les années 1990 et ce jusqu'à sa mort, outre qu'il fournit tous les éléments dans La Destruction des Juifs d'Europe permettant d'apprécier à sa juste valeur la collaboration de l'Etat français. En 1998, Hilberg va ainsi préciser que "Vichy a souvent fait plus que les Allemands pour capturer des juifs, étrangers ou citoyens français", ce qu'il a d'ailleurs pu développer de manière plus conséquente dans son livre Exécuteurs, victimes, témoins, Gallimard, 1994, et coll. Folio-Histoire, 2004 (notamment p. 131-136). Qu'il n'ait finalement procédé à aucune modification propre à rendre son exposé français moins maladroit dans La Destruction des Juifs d'Europe ne saurait constituer un argument, sauf à faire de Raul Hilberg un incompétent schizophrène, compte tenu de ses prises de position dans les années 1990, et, on le voit, très défavorables à Vichy.





> Est-il vrai qu'Annie Kriegel ait dit que si Vichy avait
> servi à quelque chose c'est aux juifs qu'il l'avait fait ?
> Oui ou non ?

La citation n'est toujours pas référencée : irrecevable. Par ailleurs, et à supposer la citation authentique, Annie Kriegel n'est pas une spécialiste de la "Solution finale en France", lesquels sont unanimes - voir cet ajout de Francis Deleu.



> Est-il vrai que Klarsfeld, lui-même, pourtant avocat de
> la partie adverse, ait reconnu à la page 46 de son livre
> Vichy-Auschwitz, qu' "aucune proposition n'est soumise à
> Vichy au sujet de la déportation de ces 5000 Juifs" par
> Dannecker, montrant ainsi suffisamment que les Allemands,
> en mars 42, arrêtaient et déportaient qui ils voulaient
> quand ils voulaient en réquisitionnant la police de zone
> occupée ?
> Oui ou non ?

Non, dans la mesure où l'ex-anonyme déforme une fois de plus les travaux de Serge Klarsfeld (voir cette mise au point).





> Sur les faits.

L'ex-anonyme va, une fois de plus, se contenter de reproduire les mêmes "erreurs" déjà réfutées. Qu'on en juge.





> Est-il vrai, oui ou non, qu'à partir de juin 42 Vichy a
> obtenu (pour un temps du moins) que cesse cet état de
> fait et qu'on ne déporte plus de Juifs sans avoir son
> accord ?

Sur la réalité de ces négociations, voir mon article - voir également cet article.




> Que ceci explique la négociation du 2 juillet 42
> (préalalable à la rafle dit du Vel d'hiv. et à la
> déportation de 10 000 juifs étrangers de zone libre en
> août 42) entre Bousquet et Oberg-Knochen, négociation
> qu'il convient d'appeler le" troc de Bousquet",
> puisqu'elle rend compte de ce que Hilberg a appelé
> le "sacrifice d'une partie" ?

C'est cette négociation qui consacre la collaboration de Vichy à la "Solution finale" !





> Est-il vrai qu'en septembre 42, et plusieurs fois
> ensuite, Laval a refusé la dénaturalisation des juifs que
> lui réclamait Oberg et qu'il lui a dit "Les juifs ne
> peuvent être livrés à volonté comme dans un Prisunic "?
> Que Oberg dut en référer à Himmler et que ce dernier dut
> s'en accommoder et renoncer ?

Comme toujours, l'ex-anonyme "oublie" de mentionner quantité d'éléments que je rappelle ici - voir également cet article.





> Que les annotations de SS de Paris sur les lettres de
> Laval par lesquelles il trouvait prétexte à ne pas livrer
> des Juifs parlent haut et fort en sa faveur : "renardise"
> ou "quand l'insolence devient une méthode " ?

Allégation déjà réfutée (je reproduis même l'unique document allemand où figurent ces mentions, lesquelles interviennent dans un contexte bien particulier que se garde bien de rappeler l'ex-anonyme - voir mon article).





> Est-il vrai que l'article 122-2 du code pénal
> stiple : "N'est pas responsable d'un crime la personne
> qui a agi sous la contrainte d'une force à laquelle elle
> n'a pu se soustraire " ?
> Est-il vrai, oui ou non, que la présence à Paris du MBF,
> d'abord, et du haut commandement SS, ensuite,
> constituaient cette force et cette contrainte ?

Allégation déjà réfutée.




> Bernard ne s'est-il pas ridiculisé en prétendant, après
> Kaspi, que si le sort des Juifs de France fut meilleur
> que celui des Juifs bataves c'était à cause des forêts et
> des montagnes présentes en France mais pas aux Pays-Bas ?

C'est là une déformation de mes propos. Je n'ai certainement pas limité mes explications, qui se fondent sur l'exposé de Raul Hilberg à des conditions géographiques, rappelant cet autre facteur qu'est, selon Hilberg, "l'efficacité de l'administration allemande dans ce pays", sachant que selon lui l'appareil de destruction nazi y comptait des effectifs supérieurs à ceux de la France. J'ai précisé qu'"il faut y ajouter un troisième facteur : le fait que la communauté juive de Hollande soit deux à trois fois inférieure à celle de la France métropolitaine. Bref, les Juifs de Hollande sont moins nombreux, plus concentrés, et doivent faire face à plus de policiers nazis, ce dans un pays infiniment plus petit que la France."

On le voit, l'ex-anonyme en est réduit à caricaturer les arguments qui réfutent ses abracadabrantes theories. Il déforme également les propos d'André Kaspi que j'avais cités, propos au demeurant irréfutables : "Les Allemands n'ont pas les effectifs nécessaires ni la connaissance du terrain. Ils ne peuvent pas non plus franchir la ligne de démarcation pour rafler les juifs de zone libre. Ils ont besoin que les forces françaises du maintien de l'ordre collaborent avec eux. Sinon, ils sont réduits à l'impuissance." (André Kaspi, Les Juifs pendant l'Occupation, Seuil, 1997, p. 220)




> Sommé de donner le nom de ces forêts et de ces montagnes
> où 270 000 juifs se seraient cachés pendant trois ans il
> n' a trouvé que le Chambon sur Lignon qui n'est ni une
> montagne ni une forêt mais un village sur un plateau du
> Velay.

CINQ MILLE JUIFS sauvés, pas "quelques dizaines", comme l'écrit ailleurs l'ex-anonyme... Un détail, peut-être. Car ce n'est là qu'un exemple de sauvetage parmi d'autres.





> Est-il vrai que Bernard a apporté des éléments qui
> confirmaient pleinement le rôle joué par Vichy et en
> particulier la longue déposition d'Oberg à son procès en
> 1946 et qu'ainsi il est juste de dire que Nicolas Bernard
> s'est réfuté lui-même ?

Allégations déjà réfutées.





> Et qu'il faut conclure en conséquence que Léon Poliakov a
> eu parfaitement raison de dire que "Du sort relativement
> plus clément de la communauté juive de France Vichy fut,
> en fait, le facteur prépondérant" .

Déjà réfuté.

L'ex-anonyme est en donc réduit à recycler les mêmes "erreurs" déjà explosées, tout en déformant une fois de plus les propos des historiens ou de ses contradicteurs. Mais qu'attendre de la part d'un individu qui a nié l'authenticité du Journal d'Anne Frank et s'est, dans le même temps, contredit plus de vingt-cinq fois en un mois ?

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