C'est une blague ? J'ai <i>déjà</i> indiqué mes sources ! - Pétain - Trahison ou sacrifice ? - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Pétain - Trahison ou sacrifice ? / Michel Boisbouvier

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Quelles sont vos sources ? de Boisbouvier

C'est une blague ? J'ai déjà indiqué mes sources ! de Nicolas Bernard le mardi 08 décembre 2009 à 12h38

> Je ne crois pas à cette assertion et je vous demande vos
> sources.

J'ai déjà indiqué mes sources ! Vous avez vous même reproduit un extrait du témoignage d'Oberg (l'adjoint de Heydrich ayant assisté à la conférence du 5 mai 1942) qui le confirmait !

Heydrich avait, avant de rencontrer Bousquet, évoqué la question de la collaboration de la police française avec l'ambassadeur Abetz, lui déclarant qu'une "saine collaboration de la police française amènerait l'ordre et le calme, et éviterait de casser inutilement de la vaisselle" (cité in Pascale Froment, René Bousquet, Stock, 1994, p. 213).

Ces intentions de Heydrich ont été confirmées par le témoignage de son adjoint Oberg. Extrait du procès-verbal de son interrogatoire du 2 juillet 1946 (reproduit in Serge Klarsfeld, Vichy-Auschwitz. La Solution finale en France, Fayard, 2001, p. 58-59) :

Tout en comprenant que M. Bousquet ait eu à se défendre de la façon la plus judicieuse, je dois rappeler la réalité des faits et que si M. Bousquet a obtenu le maximum pour la France grâce à ses efforts, cela n'a pu se réaliser que parce que ses interlocuteurs allemands adoptaient une attitude réceptive. A mon arrivée en France, l'ordre du Führer prescrivait que la police française m'était subordonnée. Avant la première conférence avec Bousquet, des conférences détaillées ont eu lieu entre Heydrich, Knochen et moi-même. Knochen a exposé la situation politique et administrative en France ; Heydrich a fait part de ses expériences en Tchécoslovaquie et conclu qu'une large autonomie de la police et de l'administration aboutirait aux meilleurs résultats.

Heydrich a dit à Bousquet que la police française en territoire occupé était en principe sous mes ordres, mais qu'à son avis une telle tutelle n'était pas nécessaire. En fait, si M. Bousquet pouvait donner en son nom personnel et en celui de ses collaborateurs l'assurance que la police française travaillait sur une base de camaraderie policière dans le même esprit que la police allemande, c'est à dire contre le communisme, les saboteurs de tous ordres, les terroristes, si M. Bousquet pouvait donner cette assurance, Heydrich était d'accord pour répondre au voeu qu'avait exprimé le secrétaire général que la police allemande ne se mêlat point aux affaires intérieures de la police française et que les deux polices ne travaillent pas en commun, mais la police allemande sous les ordres de ses chefs et la police française sous ceux de M. Bousquet. Ceci à condition que des relations confiantes s'établissent entre M. Bousquet et moi,. M. Bousquet a donné son assurance et remercié que de telles relations s'établissent sur ces bases et qu'il puisse garder la disposition de la police.

Pour les pourparlers avec Bousquet, Heydrich s'est décidé à faire appel au sentiment de camaraderie policière de Bousquet en vue d'éviter l'application effective de l'ordre du
Führer visant à une nette coordination de la police française ; ce qui démontre que nous étions décidés préalablement à entrer dans les desiderata auxquels nous nous attendions de la part de Bousquet, lorsque nous lui avons donné connaissance de l'ordre du Führer.

*** / ***

lue 2332 fois et validée par LDG
 
décrypter

 

1 Le témoignage d'Oberg de Boisbouvier 08 déc. 2009 17h53
2 Foutaises, encore et toujours de Nicolas Bernard 08 déc. 2009 21h07
3 La suite de Boisbouvier 09 déc. 2009 10h34
4 Mais enfin, vous moquez-vous du monde ? de Jacques Ghémard 09 déc. 2009 10h45
5 Le plat de lentilles de Boisbouvier 09 déc. 2009 11h02
6 Est-ce que c'est du négationnisme ? de Jacques Ghémard 09 déc. 2009 14h36
7 Plutôt une aporie supplémentaire de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 17h29
7 Les Lois d e Nuremberg. de Boisbouvier 10 déc. 2009 05h56
8 Et le fichage, c'est pour esquiver ? de Jacques Ghémard 10 déc. 2009 12h35
8 Inepties répétées ad nauseam (et une aporie de plus !) de Nicolas Bernard 10 déc. 2009 16h42
4 "Aussi bien les services allemands s'en tiendront-ils à faire des suggestions" de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 11h26
5 Mise au point de Boisbouvier 09 déc. 2009 14h03
6 Une loi de Vichy de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 18h52
7 Le contrepied. de Boisbouvier 10 déc. 2009 07h29
8 Vous ne répondez pas à mes questions de Nicolas Bernard 10 déc. 2009 16h37
6 Les "maraudeurs" de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 18h59
7 Les 103 camps d'internement de Boisbouvier 10 déc. 2009 07h37
8 Justement, je vous pose des questions à ce sujet... de Nicolas Bernard 10 déc. 2009 16h38
3 Régler la suite de Boisbouvier 09 déc. 2009 10h56
4 Une nouvelle question, et une question déjà posée à plusieurs reprises de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 12h18
3 Encore et encore ! de Boisbouvier 09 déc. 2009 13h53
4 Vous ne répondez pas à ma question de Nicolas Bernard 09 déc. 2009 17h18


 

Participer à l'ensemble du débat sur Pétain - Trahison ou sacrifice ?



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes