> Que la décision de Heydrich de donner à la police
> française de zone occupée une autonomie nouvelle par
> rapport à la situation antérieure ait été prise avant et
> non après la rencontre Bousquet-Heydrich du 6 mai, comme > le prétend Oberg à son procès en 46,
Il n'y a pas que le témoignage d'Oberg de 1946 qui l'atteste, mais également la déposition de son adjoint Knochen, et des documents contemporains -
voir mon article - et les nombreuses contradictions de René Bousquet au fil de ses déclarations (voir René Froment,
René Bousquet, Stock, 1994, p. 205-227)
> n'évacue pas le fait que c'est grâce à l'attitude de
> Bousquet, ce jour-là, que les divers refus opposés aux
> demandes allemandes de déportations et de
> dénaturalisations des Juifs ont pu exister.
Foutaises déjà réfutées.
> Quand Bousquet dit à Oberg et Knochen le 2 juillet 42
> que le Maréchal s'oppose aux déportations des Juifs de
> France, Knochen lui fait comprendre qu'il y a une limite
> à ne pas franchir car le Führer ne le tolérera pas.
Foutaises déjà réfutées : Pétain ne s'opposait alors pas à la déportation des Juifs de France, mais des Juifs français, ce au nom de considérations xénophobes et d'opinion publique - sachant que si les Juifs étrangers seraient livrés les premiers, enfants inclus, il était acquis que les Juifs français auraient ultérieurement droit à la déportation.
> D'ailleurs, à cette date, la police française n'a pas
> encore été rendue autonome par rapport à l'autorité
> d'occupation.
Foutaises déjà réfutées : la seule possibilité offerte aux Allemands de réquisitionner la police française intéressait exclusivement les mesures de sécurité de l'armée d'occupation.
> Elle ne le sera que le 8 août, par ce qu'on a appelé les
> accords Bousquet-Oberg.
Ces accords n'intéressaient que les tâches de sécurité (seul domaine où l'occupant pouvait réquisitionner directement la police française)... et seront immédiatement violés par les Allemands.
> Cette autonomie, octroyée par Heydrich et sa SS (Oberg,
> Knochen..) d'après vous,
Pas d'après moi, d'après les témoignages des protagonistes et la documentation.
> et non arrachée par Bousquet et Laval (comme je le
> crois)
Cette croyance n'est pas conforme à la réalité, mais l'ex-anonyme n'en tient nullement compte...
> apparait d'ailleurs comme une suite logique de la
> recommandation de Lischka de faire participer la police
> française aux arrestations pour qu'elle en assume le
> plus possible l'impopularité qui s'y rattache.
Ce n'est pas la seule considération qui entre en compte -
voir mon article.
> Si cette police, au lieu d'être aux ordres de l'autorité
> d'occupation comme elle l'a été jusqu'ici (merci de le
> reconnaitre enfin)
Foutaises déjà réfutées.
> devient véritablement "la police de Vichy", c'est le
> gouvernement français lui-même qui sera mouillé dans les
> rafles projetées. (Force est de reconnaitre que Lischka
> et Heydrich ne se sont pas trompés !)
Bel éclair de lucidité de l'ex-anonyme...
> Dès lors tout s'explique. La relative modération de
> Himmler qui renonce à forcer la main de Vichy quand il
> est mis en présence des maigres résultats du travail
> d'Oberg et qu'il s'en contente néanmoins "pour le
> moment". Il est prisonnier des accords antérieurs et il
> ne désire pas les violer ouvertement à cette date.
Foutaises déjà réfutées, ce d'autant que l'ex-anonyme se contredit (
comme d'habitude), puisqu'
il écrivait que Himmler ne se sentait nullement lié par un quelconque accord, et que sa décision de ne pas forcer la main à Vichy résultait de considérations logistiques.
> C'est sans doute l'ensemble de ces faits diplomatiques
> assez complexes qui explique la parole de Poliakov : "Du
> sort relativement plus clément de la communauté juive de
> France, Vichy fut, en fait, le facteur prépondérant".
Foutaises déjà réfutées.
> Le RSHA a joué au plus fin avec Vichy et c'est ce
> dernier qui a gagné !
Foutaises déjà réfutées.