Ce débat a déjà eu lieu. Revenir dessus, en usant d'une pièce déjà utilisée, c'est à dire déjà discutée par moi, et dont vous aviez l'occasion de prendre alors connaissance dans mes messages, me paraît dès lors, à tout le moins, parfaitement inutile.
Je m'étonne également que vous renvoyiez à une version tronquée de ce débat, tronquée parce que ne reproduisant pas la totalité de mes messages, et notamment les plus pertinents d'entre eux, puisque révélant que vous aviez usé d'un document (les "propos de table" de Hitler) de la manière la plus discutable qui fût. Le lecteur de vos espaces y aurait pourtant gagné sur tous les plans. Vous en payez d'ailleurs actuellement le prix, à votre tour, puisque faute pour vous d'avoir toujours opéré une lecture attentive de mes arguments, vous tentez de revenir à une discussion que, pour ma part, j'estime classée : Hitler n'a jamais envisagé sérieusement une paix séparée avec Staline, a fortiori en 1941, et ses buts de conquête visaient l'arrivée de l'armée allemande sur l'Oural et la destruction de l'URSS. Les brèves déclarations faites à Goebbels en date du 18 août 1941 l'ont été dans un contexte global difficile, où les déceptions extérieures cohabitent avec les mécomptes intérieurs, à un moment où le dictateur est épuisé et malade - un épisode de découragement passager. De surcroît, elles excluent le concept de paix séparée pour lui préférer une "paix carthaginoise", ce qui reste encore faire preuve de pitié envers les judéo-bolcheviques, mais s'éloigne de votre conception de la chose.
Il demeure que cette question a déjà été traitée. De toute évidence, vous n'avez pas d'autre élément nouveau propre à rouvrir le dossier. Vous m'excuserez, mais je ne vois dès lors pas matière à discussion. |