Eh bien notre Ollivier a l'art de nous ramener au sujet qui est, je vous le rappelle, un magazine tout frais éclos dans lequel écrivent trois contributeurs de ce fil.
Je commets pour ma part cet encadré :
Mein Kampf
et la politique extérieure
L’auteur reproche longuement à Guillaume II de s’être fait trop d’ennemis.
L’Allemagne doit à tout prix éviter une guerre sur deux fronts. Ici, le racisme, principalement anti-juif mais aussi anti-slave, tombe à pic : il faudra s’allier avec les cousins germains « aryens » de Grande-Bretagne et pour cela renoncer à toute ambition maritime ou coloniale. La France, cependant, bien qu’aryenne – mais quelque peu « négrifiée » et « enjuivée»…– est un ennemi à éliminer car il n’y a pas place pour deux pays dominants sur le continent européen ; elle devra donc être vaincue dans une campagne rapide, afin d’assurer « les arrières » d’une extension vers l’est de « l’espace vital du peuple allemand ».
Se pourrait-il que vous ignoriez ce passage ? |