Bonsoir,
Il existe des parallèles surprenant entre la technique anglo-saxone de négociation des Américains lors de leur indépendance et l'approche de Roosevelt et Leahy sur leurs ambitions territoriales: les préparatifs secrets de Torch avec Darlan, la mise à l'écart d'un de Gaulle injustement diabolisé par Roosevelt et son Etat Major et peu soutenu par la suite (rappelons nous le débat sur la défense de Strasbourg libéré ou le Val d'Aoste...). Les confidences en "live" de Roosevelt à son fils sont éloquente et j'ai déjà soumis le livre sur notre site.
Je sais que j'ouvre un pan de discussion délicat et énorme mais pourquoi ne pas en parler? Je suis un vrai pro américain mais cela devrait il m'aveugler au point de ne pas regarder l'histoire en face? (Etienne Lorenceau)
Avant de nous pencher sur les intentions et/ou les ambitions américaines : anticolonialisme ou ambition coloniale - extension de la sphère d'influence dans les empires coloniaux - etc..., Etienne sera sans doute d'accord d'organiser un retour en arrière et de proposer en guise de "mise en condition" quelques échanges antérieurs sur le sujet.
Dans un ordre chronologique :
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Accord Clark-Darlan
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L'expédient provisoire: version Roosevelt.
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L'expédient provisoire: version Clark
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Et Roosevelt d'insister.
- Et les documents les plus pertinents :
Roosevelt un ami de la France ? Jour 1 ainsi que les contributions qui suivent.
Petite détente du W.E.
Roosevelt à propos de Giraud :
Dès que Giraud et les autres furent partis, mon père nous révéla sa pensée.
— J'ai l'impression que nous nous appuyons sur un réseau bien faible, dit-il. Il leva les bras au ciel et eut un rire bref :
— Voilà l'homme autour duquel, à entendre Bob Murphy, les Français pourraient se rallier ! Il est nul comme administrateur. Et il serait nul comme chef.
Bien cordialement,
Francis.