Parce que vous prétendez que le 2 juillet 1942
"d'abord, Bousquet refuse de livrer qui que ce soit car le Maréchal est opposé à ces déportations", ce qui est
une erreur grossière dans la mesure où c'est dès les premiers entretiens Heydrich-Bousquet de mai 1942 que ce dernier affirme son approbation pour la déportation des Juifs étrangers internés en zone occupée, et demande même à ce que soient déportés les Juifs étrangers internés en zone "libre".
Les questions en suspens, qui seront tranchées le 2 juillet 1942, sont notamment de savoir qui procède aux rafles dans les deux zones, et s'il faut inclure dans ces rafles les Juifs français. Par souci de se débarrasser des Juifs étrangers, et de ne pas mécontenter l'opinion en s'attaquant aux Juifs français (déjà soumis à une législation d'exclusion), Vichy finit par obtenir des Allemands que les rafles ne s'étendront pas, pour le moment, aux Juifs français, se limiteront donc aux Juifs étrangers, et accepte, en échange, d'effectuer les rafles en zone occupée et en zone "libre" - voir mes articles référencés dans le lien donné ci-dessus.