L'ex-anonyme - qui revendique donc enfin son identité (Michel Boisbouvier) -
avait prétendu que
"le refus par Vichy de laisser déporter les Juifs s'est montré principalement, à deux reprises, en mai et juillet 42".
Ce qui était une... disons, une inexactitude grossière - pour rester poli.
Que j'ai réfutée. Naturellement, et comme d'habitude, l'ex-anonyme n'y revient pas, et ressort une précédente... disons, inexactitude grossière - pour rester poli :
"Ben voyons! comme si la police française n'avait pas déjà déporté des juifs en 1941 sur ordre des Allemands sans que Vichy en ait été informé. Comme si un pays occupé pouvait défendre les étrangers résidant sur son sol. Ben voyons! Combien de fois faut-il le dire ?"
Ce faisant, disais-je donc, l'ex-anonyme ne répond donc nullement à mon message, mais se contente de répéter
ad nauseam les mêmes "erreurs". Ce qui m'oblige, de nouveau, à y revenir.
Initialement, l'ex-anonyme avait nié toute participation de Vichy à ces
"trois déportations de 41 et aussi celle de mars 42",
"dans lesquelles Vichy n'eut aucune part" donc. A la suite de
ma réfutation, il a donc
changé son fusil d'épaule :
"les trois déportations de Juifs eurent lieu sans que Vichy en ait même été informé avant leur exécution", ce qui était
faux pour la première rafle, et très incomplet pour les deux suivantes.
Vichy, précise l'ex-anonyme, ne pouvait pas protéger les étrangers vivant sur son sol ? Comme je l'expose
dans cet article, l'ex-anonyme a lui-même démontré - certes involontairement - qu'il n'a jamais cherché à le faire, et s'est même démené à effectuer le contraire, c'est à dire sacrifer des
"apatrides immigrés" (enfants inclus) pour - prétendument - sauver des
"nationaux" (quitte à dénaturaliser des nationaux).
Par ailleurs, sur la réalité des pouvoirs de Vichy, sur la stratégie allemande en la matière, et sur la manière dont Vichy a procédé (notamment sur les rafles de 1941), j'effectue
quelques rappels dans un message que l'ex-anonyme n'a pas, à ce jour, commenté. Conservons l'espoir.