Déni de réalité (et dans tous les sens du terme) - Vichy dans la "Solution finale" - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Vichy dans la "Solution finale" / Laurent Joly

En réponse à -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Tout est faux de Boisbouvier

Déni de réalité (et dans tous les sens du terme) de Nicolas Bernard le mardi 08 décembre 2009 à 19h39

> Le refus par Vichy de laisser déporter les Juifs

Ah ? Maintenant, votre version c'est : tous les Juifs, donc, même les "apatrides immigrés" ?

Pour rappel, le 28 février 1942, Zeitschel (l'adjoint du chef de la section antijuive des S.S. en France, Theodor Dannecker) précise que le consul allemand à Vichy, Krug Von Nida, croyait que "le Gouvernement français serait disposé à faire les concessions les plus larges dans la Question juive, si on lui faisait des propositions complètes et claires" (citée in Serge Klarsfeld, Vichy-Auschwitz. La Solution finale en France, Fayard, 2001, p. 43). Il suffirait de faire déporter 1.000 à 1.500 Juifs par mois : "Le Gouvernement français serait heureux, poursuivait le Consul, d'être débarrassé des Juifs d'une manière quelconque, sans faire trop de bruit" (Klarsfeld, op. cit., p. 44).




> s'est
> montré principalement, à deux reprises, en mai [1942]

Note du Consul général allemand Schleier du 11 septembre 1942 (citée in Serge Klarsfeld, op. cit., p. 60) :

"A l'occasion de la visite à Paris du 5 au 12 mai 1942 du Obergruppenführer Heydrich, ce dernier mentionna au cours d'une conférence avec le Chef de la Police française, le sous-secrétaire d'Etat Bousquet, que des trains de transport seraient prochainement à disposition pour évacuer les Juifs apatrides de la zone occupée, qui étaient internés au camp de concentration de Drancy, à destination de l'Est en vue d'être employés à des travaux [sic]. Bousquet demanda alors à Heydrich si les Juifs internés depuis plus d'un an et demi en zone non occupée ne pourraient pas être évacués avec les premiers. La question a été ouverte à l'époque, en raison des difficultés de transport."




> et juillet
> 42.

Ben voyons : c'est précisément la conférence du 2 juillet entre Bousquet et les représentants S.S. qui concrétise le fait de confier à la police française les rafles antisémites de zone occupée et de zone libre !

*** / ***

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