en décembre 40, pas question d'un transfert de Reynaud, Mandel et autres à Alger pour les interner -ce transfert même serait un camouflet envers l'Allemagne, gros d'une rupture de l'armistice. C'est bien Pétain lui-même qui a une velléité, incontestable, et c'est parce qu'il se ravise que les captifs aussi restent.
en novembre 42 c'est beaucoup plus fluide et flou; néanmoins il semble bien qu'il y ait une distinction chronologique à faire, un moment où Pétain perd pied et se résigne. Quand il comprend que Mandel et Reynaud seraient immédiatement fusillés, à son déshonneur ? C'est une hypothèse. |