Bonjour Francis.
Je sursaute en lisant "Je regrette que cette pratique méprisable soit encore, de nos jours, tolérée sinon recommandée dans certaines circonstances."
Mais est-ce la pratique qui est détestable ou l'utilisation qu'en fait le régime en place ?
En ce qui me concerne, je n'hésite pas à me plaindre et à appeler la gendarmerie quand quelque chose ce produit qui me semble contraire au lois. Je n'ai pas pour autant l'impression d'avoir livré des innocents à la Gestapo.
Donc pour moi, dans un régime démocratique, la dénonciation, assumée ou pas s'il y avait danger de représailles, c'est du civisme et pas une pratique méprisable.
Prenons un exemple : si demain tu es réveillé nuitamment par le bruit produit par le déchargement d'un camion et que tu vois marqué "chlorate de soude" sur un des sacs englouti par la cave humide de ton voisin, tu te dis "ils préparent sans doute un attentat gigantesque mais il serait détestable d'en parler à quiconque" ? Et sinon, que va faire la police belge ? Torturer tes voisins puis les envoyer dans la nuit et le brouillard alors que ce ne sont que de paisibles agriculteurs dénoncés injustement par l'ignoble Franleu ?
Amicalement
Jacques |