Bonjour Jacques, bonjour à tou(te)s,
Je conçois que mon anecdote n'a qu'un lointain rapport avec nos échanges de vue sur la délation. Mais tout de même !
Mon épouse, Belge par le mariage, n'ayant pas pour autant renoncé à la nationalité française, exerce avec constance son droit de vote républicain. Echaudé par les trois heures de file d'attente lors du referendum sur le projet de Constitution européenne, elle décida de s'exprimer par vote électronique à l'occasion d'un scrutin désignant les représentants des Français à l'étranger. La simple procédure d'inscription relevait déjà du parcours du combattant par son luxe excessif de précautions, mots de passe, codes d'accès, etc... en tout genre. Pourquoi pas puisque la littérature accompagnant les messages électroniques, confirmés par des courriers postaux avec de nouveaux codes secret (à gratter au moyen d'une ponceuse électrique), indiquait que toutes les garanties de confidentialité, de discrétion étaient assurées.
Dans les jours qui suivirent, quelle ne fut pas notre stupéfaction d'être littéralement inondés de pourriels... euh... d'e.mail personnalisés et envoyés par tout ce que la République compte d'hommes et de femmes politiques y compris leur tronche à 350 Ko la pièce (en moyenne).
Rien de bien grave, diras-tu ? Toujours est-il que voila mon épouse "fichée" dans toutes les officines politiques de l'Hexagone. Et qui dit fichier... pense exploitation des fichiers ... de triste mémoire.
Pour revenir au thème primaire de nos échanges: les "contrôles techniques" ! C'est en fait le 12 décembre 1939 qu'une circulaire institue des commissions de contrôle postal en temps de guerre. Rien à redire lorsqu'aux frontières se font entendre les bruits de bottes. Le problème c'est qu'ils donneront leur pleine mesure sous Vichy et à d'autres fins.
Bien cordialement,
Francis. |