Comme nous l’avions développé sur « Livre de Guerre » il y a quelques années, il était improbable que Cordier secrétaire de Jean Moulin dans l’ancienne zone nord à Paris ( Tony Graaf l’était pour l’ancienne zone sud à Lyon ) le soir du lundi 14 juin 1943, se trouvât sur le pont de la Guillotière en train de « faire le pied de grue » guettant le retour de Jean Moulin au 2 de la place Raspail. ( « Alias Caracalla » de Cordier page 879 )
« Les fenêtres de Jean Moulin s’éclairent » nous dit Cordier, preuve que jean Moulin venait d’arriver. Mais à l’époque toutes les vitres étaient peintes en bleu et ceci dans toute la France, « défense passive » et occupants allemands obligent.
Dans son livre, Gorges Bidault qui avait rendu visite à Moulin au 2 place Raspail, avait remarqué que cette pièce était très sombre
Jean Moulin se sentant traqué dans le courant de juin, y était le moins possible et dormait chez son secrétaire Tony Graaf ou chez les parents de celui-ci.
Voici un autre argument qui va à l’encontre de cette possibilité :