que si les activités de sauvetage purent se poursuivre sur une si large échelle et avec relativement peu d'aléas, c'est qu'à partir de 1942 elles bénéficièrent de la complicité, au moins passive, de la grande majorité des Français, le rôle actif restant, naturellement, aux tempéraments capables d'enfreindre la loi au nom d'un impératif éthique et qui sortaient du commun"
Et bien en quoi ces lignes invalident-elles celles du "Bréviaire de la haine" ? Elles les corroborent bien au contraire.
Poliakov y avait dit que le facteur prédominant "du sort relativement plus clément" avait été, en fait, Vichy et non qu'il avait été le seul.
Ce texte, dans lequel vous croyez (bien à tort) trouver une réfutation, ne fait qu'appuyer les propos de 1951 puisqu'il montre que les sauvetages individuels n'auraient pas été possibles sans le sauvetage collectif dû à vichy et qui initia l'ensemble d'iceux.
Comment des sauvetages individuels auraient-ils été possibles entre 42 et 44 si, comme en Hongrie ou en Serbie, tous les Juifs avaient été raflés en trois semaines en 42 ?
Un peu de logique, quand même. |