Bonsoir,
En fait Canaris avait envoyé des émissaires un peu partout pour avertir du danger. Finalement sur cette question on critique Staline mais les Occidentaux n'ont guère fait mieux. (Christian)
L'historien belge, Jean Vanwelkenhuyzen, a publié un livre,
Les avertissements qui venaient de Berlin, qui détaille minutieusement les dessous et les coulisses de la drôle de guerre.
Qu'aurait pu faire de plus la Belgique ? Alors là effectivement, placée comme elle l'est, sans défense naturelle. Ce pays doit être celui au monde,qui au cours des siècles a connu le plus de guerres et de destructions, je me trompe ? (Christian)
La solidarité entre ressortissants de petits pays neutres est réconfortant ! §;-)
Depuis Jules César, la Belgique fut d'une part le champ de bataille(s) favori de toutes les nations belliqueuses [*] et d'autre part un territoire convoité par tous les empires en mal d'expansion. Occupé successivement par les Espagnols, Autrichiens, Français .... et en dernier lieu par les Hollandais, la Belgique "neutre" ou "état tampon" n'aspirait qu'à vivre paisiblement dans des frontières reconnues. Mouais ! C'était oublier 14-18 et 40-45 !
Bien cordialement,
Francis.
[*] Pour David ! De toutes les nations européennes, l'Italie fut la seule à ne pas avoir nourri de prétentions sur la Belgique. Tout de même ! En octobre 1940, les Belges se sont demandés ce que venaient faire chez eux ces aviateurs turbulents de la Regia Aeronautica. Les Belges ne parvenaient pas à les considérer comme des "ennemis" et inversement.
La seule "invasion" italienne fut pacifique. Après la guerre, les Italiens, en grand nombre, immigrèrent en Belgique pour fournir la main d'oeuvre des charbonnages et de la sidérurgie. La plupart ont fait souche et aujourd'hui quelques-unes de nos plus éminentes personnalités politiques (y compris ministérielles) d'origine italienne, gèrent le pays qui est devenu le leur (sauf pour les matches de foot).