Histoire de guerre n°55 ! de steph2 le mardi 28 août 2007 à 11h59
Merci pour ces réponses très complètes et très interessantes.
Nicolas Bernard répond également à une de mes intérogations: pourquoi nier et camoufler si l'on veut faire un exemple? Car si le massacre d'Oradour n'est pas la solution finale dans son but et son idéologie, il l'est dans la méthode.
J'ai retrouvé un numéro d'HISTOIRE de GUERRE (n°55 Février 2005) où il y a un article de Patrick VEYRET ORADOUR-SUR-GLANE l'horreur pour l'exemple qui reprend les thémes:
"le massacre des habitants du bourg ainsi que la destruction totale relèvent d'un mode opératoire pratiqué par les waffen SS deuis la campagne de Russie en "
et
"la radicalisation décidée au plus haut niveau"
"Tous les ordres reçus au plus haut niveau encouragent la division Dar reich à commetre des crimes de guerre"
Les ordres sont cités:
Général Kruger commandant le LVIII Panzerkorps (le 12 juin): la lutte contre les terroristes n'est en aucun cas d'importance secondaire. Les sentiments humains n'ont pas leur place ici"
Général Von der Chevallerie (commandant 1ère armée renchérit le 20 juin: une conduite draconienne et sans merci est indispensable
General Von Blaskowitz, commandant groupe d'armée G (le même qui avait été imogé après la campagne de pologne pour protestation contre les crimes des SS!?) invite ses subordonnés le 12 juin à : "appliquer les mesures les plus draconiennes sans le moindre remord"
dans un autre document il annonce que :
"face aux terroristes, la Wehrmacht doit avoir recours à des méthodes de combat qui sont nouvelles pour l'Europe de l'ouest"
On voit donc en rajoutant les ordres de Von Runstedt déjà cités que le haut commandement de la Wehrmacht n'est pas en reste.
Cordialement