Le parcours de la Das Reich - Un crime de guerre - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Un crime de guerre / Sylvain Joubert

En réponse à
-1Heinz Barth : mort d'un criminel de guerre de René CLAUDE

Le parcours de la Das Reich de Léon BEL le vendredi 17 août 2007 à 09h57





Si Tulle et Oradour en ont été les étapes marquantes , l'itineraire sanglant de la Das Reich dans le sud ouest français avait debuté bien avant le 6 juin
Un site communautaire en fait un exposé detaillé , je le cite :

" Pologne, Hollande, France, Serbie, Moscou, Kharkov, Koursk, Normandie, Ardennes, Budapest, Vienne.
Sur le front de l'Est, la division Das Reich participe aux opérations d'extermination menées par l'Einsatzgruppe B dans le secteur de Minsk

Parcours dans Sud de la France

Situation de départ La division SS Das Reich a subit de grosses pertes en hommes et matériel lors de la bataille de Koursk, il ne reste plus que 2500 hommes. En décembre 1943, elle est transférée dans la région de Montauban à égale distance des lieux prévisibles de débarquement, sur les côtes du nord et du sud. Elle est reconstituée et équipée à neuf selon les standards d'une Panzerdivision. Plus de 9000 jeunes recrues (agées en général de 17 - 18 ans) sont incorporées[2], dont beaucoup de Malgré-nous alsaciens. Elle est dotée de chars Panther ( Panzer V ) et Tigre I ( Panzer VI ).

La division est alors constituée de 18000 hommes répartis en 20 bataillons de 900 hommes; elle comprend 209 blindés lourds (un dixième des blindés présents en France), 359 blindés légers et 2700 véhicules[3] dont les deux régiments de Panzergrenadier (infanterie motorisée destinée à la protection des chars) Der Fürher et Deutschland.


2 mai 1944 Le 2 Mai 1944, un bataillon de chars s'entraîne près de Montpezat-de-Quercy et des balles sont tirées dans leur direction. Représailles contre la population civile :

à Montpezat-de-Quercy : pillages et incendies d'habitations, cinq personnes tuées et quinze déportées;
à Belfort-du-Quercy : six personnes arrêtées dont quatre mortes en déportation.

11 et 12 mai 1944 : région de Figeac La division reçoit alors l'ordre d'inspecter les voies ferroviaires et les routes en vue d'un mouvement vers le Nord.

Le 11 mai 1944, à l'aube, Adolf Diekmann commandant le 1er bataillon du régiment Der Führer, part avec son unité des villes de Valence d'Agen et Moissac. Ils se dirigent sur la D653 vers le nord-ouest du département du Lot. En chemin, dans les villages traversés (Lauzès, Orniac, Blars, Grèzes), ils arrêtent des personnes qui seront déportées. Entre Livernon et Assier, un accrochage se produit entre les SS et les maquisards. À Latronquière, ils brûlent et pillent des maisons. Quarante hommes sont arrêtés parmi la population, quinze mourront en déportation. Quinze hommes sont arrêtés à Sousceyrac. Ils capturent aussi un résistant, André Pezet, qui mourra à la suite de violentes tortures. Les SS se divisent et investissent simultanément plusieurs villages : Cardaillac, Gorses, Molières, et commettent pillages, arrestations et déportations.

Une autre colonne de la division "Das Reich" atteint Le Bourg. Treize hommes, après violences, sont arrêtés. À 8 heures, à Lacapelle-Marival, tous les hommes, de 16 à 60 ans, sont regroupés sur la place du village. Soixante treize sont arrêtés et acheminés avec tous les autres prisonniers vers Cahors où ils sont enfermés pour la nuit dans les caves à charbon du lycée Clément Marot. Le 12 mai, ils sont amenés à la caserne de Montauban où ils arrivent à 14 h. Pendant quelques jours, ils subiront violences, tortures, et exécutions sommaires. À partir du 21 mai, les officiers, au hasard, envoient les prisonniers vers les camps de concentration ou au travail forcé en Allemagne. Certains n'en reviendront pas. Les SS rejoignent Terrou pour y capturer les hommes, mais les habitants, prévenus se sont cachés dans les forêts. Les soldats pillent les maisons. Ils se rendent ensuite à Saint-Céré où trente-sept personnes sont enfermées dans un autobus puis conduites et emprisonnées à Maurs.

Le 12 mai 1944, les SS encerclent la ville de Figeac. Quatre cent quarante-huit habitants sont rassemblés dans la cour de la gendarmerie ou détenus de l'Hotel Tillet place des Carmes (maintenant place du 12 mai 1944). Regroupés avec d'autres prisonniers, ce sont plus de 800 personnes qui sont arrêtées et regroupées à la caserne des Dragons de Montauban. Certaines sont torturées, d'autres sont fusillées, 540 sont déportées (à Neuengamme et à Dachau), un grand nombre est aussi envoyé au travail forcé en Allemagne. Le même jour, des soldats tuent et pillent dans deux villages des environs : Lunan et Saint-Félix.


21 mai 1944 à Frayssinet-le Gélat Le 21 mai 1944 vers 17 heures, deux colonnes venant de de Villefranche-du-Périgord traversent le village et s'arrêtent sur la route de Cahors. À 18h30, une dernière colonne arrivant de Fumel stoppe au cœur du bourg. Tous les hommes sont rassemblés sur la place du village, les lignes téléphoniques sont coupées. Finalement, trois femmes sont pendues et onze hommes sont fusillés.


Début juin 1944 : Figeac et Issendolus
Le 1er juin, les résistants sabotent la voie ferrée à Capdenac-Gare. En représailles, les soldats allemands basés à Caylus tuent neuf civils à Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.

Le 3 juin, le maquis du Colombier attaque deux voitures allemandes. Les allemands fusillent alors 19 habitants au Cayla, commune de Linac, à Viazac et à Bagnac-sur-Célé.

Le 8 juin, ils abattent un vieillard à Issendolus, puis partent au hameau de Gabaudet ou de nombreux volontaires se sont rassemblés dans les granges suite à l'annonce du débarquement de Normandie. 44 personnes sont massacrées, 70 sont déportées.


Déplacement vers le Front
La division "Das Reich" remonte alors vers le front de Normandie, elle est ralentie par la Résistance à Bretenoux et Cressensac. Elle intervient le 9 juin 1944 lors du massacre de Tulle : 99 pendus et 149 déportés. Elle doit stationner dans la région de Limoges pour réduire les maquis. Cependant, le 8 juin au soir, elle reçoit l'ordre de monter en Normandie le plus rapidement possible[4].

En fin de matinée du 10 juin, Adolf Diekmann et ses hommes massacrent la population et détruisent le village d'Oradour-sur-Glane : 642 victimes

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