Bonsoir François,

A propos du 13 juin 1940, laissons la parole au principal intéressé, le général Weygand lui-même, qui déclara lors du procès du Maréchal Pétain :

Pour y voir clair, il faudrait que ce qu'il y a de très obscur dans la journée du 13 juin soit éclairci. Il est indispensable, pour qu'on sache comment l'honneur français a été gardé, que la lumière complète soit faite la-dessus. Moi, personnellement, je ne suis pas capable de la faire. Mais je vois si clair dans mes propres actes et dans ceux du Maréchal Pétain, et que je ne vois pas clair dans d'autres questions, je demande, après avoir fait la lumière sur ce que j'ai fait, que la lumière soit faite sur ce que les autres ont fait.

Pftttt ! C'est clair non ? Plus sérieusement ! Laisse-moi le temps de retrouver mes archives et accessoirement de me faire houspiller par ma femme pour motif de désordre. Je note déjà que l'annonce d'un gouvernement communiste constitué à Paris émane du capitaine Gasser et non de Weygand. Détails dès que possible !

François : je suis toujours un peu dérouté quand on met en doute un fait qui a eu lieu en arguant qu'il n'est pas logique (je m'en suis farci pendant des mois des exemples quasi-quotidiens à propos du Hatbefehl

Attendons d'abord de voir en quoi consiste ce fait !

Quant au débat sur le Haltbefehl, je l'ai suivi avec le plus grand intérêt. Les arguments des intervenants, vachement experts, m'ont convaincu les uns après les autres. In fine, je suis incapable d'arbitrer et de désigner le gagnant. Je vous déclare dès lors ex-aequo !

François : quant à la conception du général au sens biologique du terme, comment D. Paoli s'y prend-elle pour écarter Rouvier de la liste ?

Laisse-moi le temps de feuilleter le livre dans une bibliothèque municipale (mon budget bouquins ne prévoit pas des ouvrages qui ne sont pas prioritaires)

Bien cordialement,
Francis.