Que Hitler soit comédien, il me semble que je le dis assez souvent. Mais toute la difficulté est de le dire à bon escient. Il joue, mais en même temps il est dans son jeu. Ce n'est pas le pur escroc, le pur charlatan décrit par la presse de gauche munichoise dès les années 20, ou par Trotsky, ou par Bullock et encore de nos jours (enfin, un sur deux, quand il ne le traite pas de brute primaire) par Arcole.
Comme j'ai très peu de temps, je renverrai, une fois n'est pas coutume, à mon site et à cet épisode de décembre 1932 dont j'ai déjà parlé ici :
Par ailleurs, ici même, dans un fil récent sur Walter Langer, Nicolas Bernard nous a rappelé que le psy américain prévoyait ce dénouement :