Premier point : n'est-ce pas une question historique intéressante, que de se demander pourquoi ce débat uchronique classique a attendu 2006 pour être mené aussi à fond ?

Deuxième point : le nazisme est une fusée programmée, que la moindre déviation peut envoyer dans le néant. C'est d'ailleurs ce que fait l'arrivée au pouvoir de Churchill et son maintien malgré la débâcle française, mais avec un effet légèrement différé du fait, justement, que la France se couche et que Hitler engrange un triomphe apparent. Sans cet événement, non vraiment, je ne donne pas cher de sa survie politique et même de sa survie tout court, puisqu'il est régulièrement suicidaire en cas d'échec.

Bref, il a un besoin vital de l'armistice, seule chance de neutraliser suffisamment l'Europe occidentale pour pouvoir se lancer vers l'est. Sinon, adieu Mein Kampf, logique raciste des positionnements militaires, espace vital à l'est, partage du monde avec les Anglo-Saxons e tutti quanti.