Qu'appelez vous "une approche raisonnée de la question posée initialement?"
Une surinterprétation ne peut évidemment être contestée que par une désinterprétation.
Rangeons le violon dans sa boîte et l'interprétation hollywoodienne, revenons à la question initiale: les Américains sont des salauds qui ont commis 17000 viols sur le vieux continent pendant leurs trois années de guerre, c'est bien ça?
Et nous allons faire progresser la vérité en dressant un réquisitoire partiel et partial à ce sujet, du vilain Américain, qui est venu mourir en Normandie "un jour où toi, tu n'y étais pas" (Michel Sardou).
Je ne pardonne pas les viols, mais leur récupération, et l'instrumentalisation qui en est faite dans une évidente motivation antiaméricaine.
Eh bien, si mes propos vous énervent, moi, cette stratégie nauséabonde de dénigrement me fait gerber.
Elle gomme totalement les conditions de l'époque, les comportements de TOUS les combattants, et aussi les complaisances des civils. C'est un mauvais procès au service d'une mauvaise cause.
Un procès anachronique, et qui ne grandit pas ceux qui s'y livrent.
Ceci dit, il est clair que nous ne serons pas d'accord sur ce débat. Je le déplore, je vous ai donné tous les arguments susceptible de vous faire réfléchir, mais vous préférez vous livrer à des contorsions dilatoires.
Cette discussion est désormais sans objet pour moi.
Je ne conclurai pas sur le "brisons la" traditionnel, mais uniquement pour que puissent éventuellement s'exprimer d'autres opinions. |