susceptibilité mal placée - Batailles & Blindés - forum "Livres de guerre"
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Batailles & Blindés / Collectif

En réponse à -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Cohérence des approches de Thiriel

susceptibilité mal placée de d.zambon le vendredi 17 mars 2006 à 13h16

J'ai beaucoup de mal à comprendre en quoi ma réflexion peut être qualifiée de "croisade". Vous dites que la faiblesse du matériel n'explique pas tout, ce que je ne nie absolument pas, et vous parlez ensuite de Matilda détruits en France par des 88... vous vous contredites, Monsieur. Les canons italiens eux, à part la probabilité de les décheniller, ne pouvaient les détruire. Les Panzer I et II n'ont jamais pris le dessus, que je sache, sur des B1 ou des Somuas. Ils leur payèrent au contraire un lourd tribut, comme aux canons de 25. Au contraire, nos chars, en assaut désordonné, furent "poivrés" par des 88 ou des 105, parfois par des 75 courts. Et si je vous choque en disant que refaire l'histoire est une "spécialité nationale", je vous dirai que de Gaulle, le premier, s'en est fait le chantre, en déclarant la "supériorité matérielle de l'ennemi" comme cause de notre défaite, ce qui était faux; alors si le fait de déclarer qu'on ne peut comparer des Matilda et des L3 vous semble "violent" (je vous signale quand même que tous les ouvrages depuis 60 ans nous répètent les mêmes sottises, en comparant des "carottes et des navets" mais sans chercher à analyser le fond du problème, c'est-à-dire une armée italienne incapable du fait de carences multiples et non pas par la seule excuse d'un pseudo manque de courage), je ne sais quoi dire. Le ton mielleux m'est inconnu... je suis un rustre, que voulez-vous! Déplacer ou contourner le problème reste une stratégie que je maîtrise mal (par comme certains sur ce forum, qui répondent à vos contributions en changeant de sujet). Quand mes études universitaires m'ont porté à analyser, en partie mais la thèse vient doucement, l'engagement italien, j'ai voulu avant toute chose démontrer que l'historiographie avait jusqu'alors dénaturé complètement, pour de vils motifs allant de l'hagiographie de généraux hédonistes, acariâtres ou nazillons à l'italophobie pure et simple (ah! ce "coup de poignard dans le dos"... auquel les Italiens répondirent par "nous n'avons pas oublié Versailles"), la vision générale de l'armée italienne, non pas dans son action (cela doit apparaître ensuite) mais tout d'abord dans sa constitution et son rapport avec le régime. N'est-ce pas, dans le cas contraire d'une étude sereine, "refaire l'histoire à son propre compte"? On se gargarise d'avoir arrêté les Italiens dans les Alpes, après trois jours de combtas alors que l'offensive n'était même pas lancée! Ce n'est plus de l'histoire, mais de la propagande! Prenez le temps d'étudier les opérations sur les Alpes entre le 22 et les 25 juin 40, et vous verrez! Qu'avons nous fait si ce n'est tirer avec notre artillerie sur des colonnes de soldats sur des chemins de montagne? L'effet placebo que nous avons pu trouver dans les désastres militaires italiens n'ont d'effet que sur les rancuniers d'un certain âge. Et, pour finir, ironiser sur la versatilité italienne, quand on regarde de plus près notre histoire entre 40 et 44, c'est l'histoire de la paille et de la poutre non?

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