L'expression est de Closterman, je crois, et désigne ceux qui n'ont repris le combat que quand la présence des Alliés ne leur laissait plus d'autre choix. A part le désarmement et le rapatriement vers la France, comme les troupes vichystes de Syrie.
Reprise du combat de l'armée française en novembre 1942 est une datation optimiste.
A part le combat de Medjez El Bab, en Tunisie, il ne semble pas qu'une balle française ait été tirée sur les Allemands avant 1943.
Avec, entretemps, quelques regrettables errements pétainiste, métastases tenaces,
- combats contre les Alliés au Maroc et en Algérie,
- sévice et tabassage à mort contre Me Guej, bâtonnier à Casablanca, spoliation de la famille, parce que le fils servait dans la RAF. Action exécutée alors que les Américains étaient là!
- "Evasion" de deux pilotes du GC La Fayette, qui sont allés livrer leur avion P.40 aux Allemands, en traversant la Méditerranée jusqu'à l'Hérault!
Les mentalités pétainistes s'avéraient tenaces et incurables. Certains n'en sont pas encore guéris!
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