Bonjour Laurent,
Je voulais dire "sur le moment de son interview récent".
Sajer écrit "Hitler au moins bénéficie du doute puisqu'il n'a pas eu l'occasion d'établir ces lendemains de victoire" et je viens de tomber sur un texte écrit par le Général Quatroux (un des deux seuls généraux qui ont rejoint de Gaulle en 1940). Ce texte explique pourquoi il fallait continuer à combattre Hitler plutôt que d'espérer se reconstruire dans la paix avec l'Allemagne nazie.
Point n'était besoin, en effet, d'invoquer les précédents historiques qui nous montrent des peuples défaits refaisant leurs forces dans la paix car entre les vainqueurs d'autrefois et ceux de 1940, entre le vainqueur de 1918 et Hitler, il n'y avait aucune commune mesure.
La paix imposée par Hitier, nous le savions car il nous en avait avertis, c'était la destruction des nationalités, c'était l'intégration de tous les peuples de l'Europe dans le système du Reich grand-allemand, c'était la perte des indépendances politiques et économiques, c'était le contrôle des forces matérielles et intellectuelles, c'était le désarmement militaire des collectivités qui n'étaient pas de race allemande, c'était la fin des énergies et de la spiritualité propres à chaque nation. C'était, en un mot, la mort et l'asservissement.
Mais Sajer, lui, n'est pas encore averti.
Amicalement
Jacques |