L'armée et La Cagoule ? - La vérité sur l'affaire Pétain - forum "Livres de guerre"
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La vérité sur l'affaire Pétain / Henri Guillemin

En réponse à -3 -2
-1Daladier et Pétain de Serge Desbois

L'armée et La Cagoule ? de Francis Deleu le lundi 06 septembre 2004 à 17h20

Bonsoir,

Votre remarquable analyse va m'inciter à allonger la liste des lectures en attente dont "Le mystérieux Docteur Martin" de Pierre Péan.
Il me semble que les historiens désignent à tort "les réseaux Corvignolles" de Loustaunau-Lacau comme le bras armé de La Cagoule. Si les accointances entre l'armée et le CSAR étaient nombreuses, les objectifs à court terme n'étaient pas les mêmes: parer à un coup de force communiste pour les uns, renverser la République par un contre-coup de force pour les autres. On comprend mieux la phrase énigmatique de Aristide Corre (Les Carnets secrets de La Cagoule) qui - au lendemain du putsch manqué suivi des perquisitions et arrestations - écrit dans ses carnets "Loustaunau-Lacau nous a trahi".

Connaîtra-t-on un jour le rôle précis de nombreux cadres de l'armée - et lesquels - ainsi que leur appartenance réelle ou supposée au CSAR ? Dans son "Histoire de la Milice", Pierre Giolitto note a propos de Deloncle:

*** Aussi crée-t-il, avec ses amis, le CSAR, dont l'objectif affirmé est de rassembler tous les "nationaux", en vue de faire échec à une insurrection communiste, jugée imminente, mais surtout de renverser la République. L'idée, pour cela, est de faire accéder au pouvoir un chef militaire incontesté: le maréchal Franchet d'Esperey - à défaut de Pétain qui s'est récusé.
Mais pour agir, même souterrainement, il faut des appuis et de l'argent. Aussi Eugène Deloncle recherche-t-il - et obtient-il - le concours financier du patronat, en même temps que certains militaires haut placés ne lui ferment pas leur porte. Ainsi en est-il du général d'aviation Duseigneur et du commandant Loustaunau-Lacau; qui appartiennent tous deux à l'état-major du maréchal Pétain, et du colonel Groussard, futur commandant de Saint-Cyr. Il n'est pas jusqu'au général Giraud, gouverneur de Metz, qui n'accepte de rencontrer Deloncle à Nancy, avec le duc Pozzo di Borgo, et qui ne rejette pas l'idée de faire un bout de chemin avec lui.
***

Lors du procès, à l'exception du général Duseigneur, trop compromis, seul les cadres civils seront frappés. L'armée rentre dans le rang ... en attendant une occasion plus favorable?

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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