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La vérité sur l'affaire Pétain - Henri Guillemin
La description du sujet




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Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Cagoule
-

Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.


Corvignolles (Réseaux) - France
-

Dans les années 30, mouvement clandestin d'extrême-droite, anti-communiste et anti-parlementaire, animé par le commandant Georges Loustaunau-Lacau. Les réseaux "Corvignolles" recrutaient au sein de l'armée et envisageait de prendre le pouvoir à l'occasion d'un coup d'Etat, camouflé en recours à l'armée appelée à mater une insurrection communiste. Proches du CSAR (La Cagoule), les "Corvignolles" apportaient leur soutien logistique (fourniture d'armes) au CSAR au point d'être considérés comme la branche militaire du CSAR.


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


CSAR - Comité Secret d'Action Révolutionnaire
-

Mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février, par les déçus de l'Action Française. Avec à sa tête, Eugène Deloncle, le mouvement, très influent dans les milieux militaires, se veut royaliste mais surtout anti-républicain et anti-bolchevique. L'organisation sera responsable de nombreux assassinats dont ceux des frères Rosselli (militants anti-fascistes italiens) et celui de Marx Dormoy.

Lors de sa création le mouvement s'appelait l'OSARN (Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale). Souhaitant donner une vocation internationale au mouvement, Eugène Deloncle supprima le "N". Par un aléa le l'Histoire l' OSAR devint CSAR... le "O" ayant été recopié en "C" par les services de police. C'est le CSAR que l'Histoire retiendra. Par ailleurs le CSAR est mieux connu sous son sobriquet "La Cagoule".

Dans ce texte :

L'armée et La Cagoule ? de Francis Deleu le lundi 06 septembre 2004 à 17h20

Bonsoir,

Votre remarquable analyse va m'inciter à allonger la liste des lectures en attente dont "Le mystérieux Docteur Martin" de Pierre Péan.
Il me semble que les historiens désignent à tort "les réseaux Corvignolles" de Loustaunau-Lacau comme le bras armé de La Cagoule. Si les accointances entre l'armée et le CSAR étaient nombreuses, les objectifs à court terme n'étaient pas les mêmes: parer à un coup de force communiste pour les uns, renverser la République par un contre-coup de force pour les autres. On comprend mieux la phrase énigmatique de Aristide Corre (Les Carnets secrets de La Cagoule) qui - au lendemain du putsch manqué suivi des perquisitions et arrestations - écrit dans ses carnets "Loustaunau-Lacau nous a trahi".

Connaîtra-t-on un jour le rôle précis de nombreux cadres de l'armée - et lesquels - ainsi que leur appartenance réelle ou supposée au CSAR ? Dans son "Histoire de la Milice", Pierre Giolitto note a propos de Deloncle:

*** Aussi crée-t-il, avec ses amis, le CSAR, dont l'objectif affirmé est de rassembler tous les "nationaux", en vue de faire échec à une insurrection communiste, jugée imminente, mais surtout de renverser la République. L'idée, pour cela, est de faire accéder au pouvoir un chef militaire incontesté: le maréchal Franchet d'Esperey - à défaut de Pétain qui s'est récusé.
Mais pour agir, même souterrainement, il faut des appuis et de l'argent. Aussi Eugène Deloncle recherche-t-il - et obtient-il - le concours financier du patronat, en même temps que certains militaires haut placés ne lui ferment pas leur porte. Ainsi en est-il du général d'aviation Duseigneur et du commandant Loustaunau-Lacau; qui appartiennent tous deux à l'état-major du maréchal Pétain, et du colonel Groussard, futur commandant de Saint-Cyr. Il n'est pas jusqu'au général Giraud, gouverneur de Metz, qui n'accepte de rencontrer Deloncle à Nancy, avec le duc Pozzo di Borgo, et qui ne rejette pas l'idée de faire un bout de chemin avec lui.
***

Lors du procès, à l'exception du général Duseigneur, trop compromis, seul les cadres civils seront frappés. L'armée rentre dans le rang ... en attendant une occasion plus favorable?

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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