le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Stavisky et l’inspecteur Bonny de Serge Desbois le mardi 19 février 2013 à 17h57
L’inspecteur Bonny avait reçu l’ordre de ses supérieurs de se rendre à Chamonix au début janvier 1934 pour « arrêter » Stavisky. Bonny était « l’homme des coups tordus » et cet ordre venait de beaucoup plus haut, de certains hommes politiques. Son fils nous dit que sa mère avait préparé la valise de son père mais qu’il venait juste de recevoir le contrordre de se rendre à Chamonix
C’est pourtant Bonny qui avait découvert la cachette de Stavisky car il avait un indicateur sur place : un repris de justice chargé d’escorter Stavisky du surnom de « Nib de Blaze ».
D’autre part le député Bonnaure qui devait plusieurs millions à Stavisky, » s’était arrangé pour que la planque soit divulguée
Passons sur nos précédentes communications





Et pour l’avant-avant dernier alinéa :

Bonny suit l’affaire de près : il capte deux communications téléphoniques car le chalet a le téléphone, le n° 319 à Chamonix. Un de ces appels est avec un ministre à Paris dont Bonny ne donne pas le compte-rendu selon son fils mais celui-ci nous dit que les communications ont été effacées… par son père. ?
Une certaine confusion dans les témoignages, règne sur les deux dernières heures de la vie de Stavisky. Le 8 janvier 1934, vers 14h30, les gendarmes cernent le chalet de Chamonix. Les 3 policiers, le commissaire Charpentier et les inspecteurs Le Gall et Gérard aidés du propriétaire Mr Chatou qui leur ouvre la porte, pénètrent dans le couloir. Ils entendent à travers la porte, la respiration de Stavisky. Celui-ci a un problème respiratoire ( il dort la nuit la fenêtre ouverte par beau temps).
Charpentier visite les lieux avec le propriétaire. Ils descendent à la cave où il n’y a strictement rien à voir sauf la chaudière. Ils y restent plusieurs quart d’heure ? Étrange. Puis Charpentier se ravise : il lui faut demander à Paris « s’il faut vraiment arrêter Stavisky ». Il sort. Il cherche une villa qui a le téléphone. Pourquoi ne se sert-il pas du téléphone de la villa ? Pour ne pas être entendu ?
A partir de maintenant, tous les témoignages divergent :
Pour Alain Decaux, un journaliste à la suite des policiers, est entré dans la pièce ou Stavisky était. Tir d’une balle de 6,35. Stavisky s’est suicidé.
Pour les autres, c’est un suicide étrange. Pas d’autopsie, pas d’enquête médico-légale. Arlette Stavisky ne reconnaît pas le pistolet. « Le Canard Enchaîné » titre le 10 : « Stavisky s’est suicidé à 3 mètres, il avait le bras long »
Sur le cliché suivant les 3 policiers entrent dans la villa mais ce n’est pas la 1ère fois de la journée car ils ne prennent aucune précaution. Le suicide est consommée.
Quel est ce 4ème personnage qui ressemble à un policier ? Bonny ?
Bonny suit l’affaire de tellement près que le 27 févier 34, 1 mois et demi après le « suicide », un malfrat de l’entourage de feu Stavisky vint apporter à Bonny, les talons de chèques avec lesquels Stavisky avait arrosé une bonne partie de la classe politique. Mais ces talons de chèques disparaîtront… *** / *** |