Stavisky. La folie des grandeurs - L'affaire Prince 1934 - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

L'affaire Prince 1934 / Gisèle Dessaux Prince

 

Stavisky. La folie des grandeurs de Serge Desbois le dimanche 12 juin 2011 à 13h07

Selon Alain Decaux, Stavisky aurait présenté une syphilis dans sa jeunesse ( il était né en 1886). À l’époque, cette maladie n’avait pas de traitement efficace. Le Stovarsol à base d’arsenic inventé dans les années 20/25 n’était pas infaillible et même pouvait tuer le malade

À l’âge de 25/30 ans Stavisky entrait dans la phase tertiaire de la maladie. Elle n’était guère contagieuse à ce stade mais avait un retentissement grave sur ses fonctions physiologiques et intellectuelles.

Petit escroc et voleur dans sa jeunesse, il devenait un truand de première grandeur en se lançant dans des opérations insensées et extravagantes pour lesquelles son comportement psychique n’était pas étranger.

D’abord il a changé de physionomie. Qui pourrait le reconnaître dans ces 2 portraits ci-dessous pris à une vingtaine d’années d’intervalle. Ensuite il a changé de nom, s’étant appelé tour a tour M. Alexandre, Alex, Doisy de Monty, Victor Boitel,.

Dans ses différentes affaires, il choisissait un ou plusieurs responsables et il était ignoré des différentes parties prenantes si bien que peu de personnes, en particulier des politiciens savaient que l’affaire appartenait en réalité à cet escroc de haut vol, Stavisky.

Il se lançait dans des opérations insensées : les bijouteries Alex à Biarritz, Cannes, la société Fédor (réfrigérateur), le palais de sports à Cannes, la Compagnie Foncière d’entreprise générale et de travaux publics. Il remboursait les uns avec un bon intérêt en empruntant aux autres toujours avec un prête-nom. Il faisait de « la cavalerie ». Madoff n’a rien inventé.

Avec le Mont de Piété d’Orléans où de nombreux politiciens avaient trempé, un créancier demandait que lui soit remboursés ses « bons de caisses ». Stavisky prend peur. Qu’a cela ne tienne, en puisant dans la Compagnie Foncière, il rembourse intégralement tous les bons du Mont de Piété d’Orléans avec plusieurs dizaines de millions de francs de l’époque. Le Mont de Piété d’Orléans est apuré et maintenant c’est au tour du Mont de piété de Bayonne.

Sa femme, Arlette Simon, ancien mannequin, est couverte de bijoux, de fourrures, de voitures…

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes