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[ 1939-45, AU JOUR LE JOUR ]
 
 
 
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Histoire(s) de la Dernière Guerre - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


OKH - Oberkommando des Heeres - Allemagne nazie
-

Haut commandement de l'armée de terre allemande.

Dans ce texte :

Déjà réfuté de Nicolas Bernard le lundi 05 octobre 2009 à 10h46

La totalité des affirmations formulées par "Ollivier" a déjà été réfutée dans mes articles précédents, sources (historiques et testimoniales) à l'appui. C'est d'ailleurs pourquoi "Ollivier" se révèle incapable d'avancer la moindre citation à l'appui de ses dires.

"Ollivier" prétendait en effet :

1) que le "protocole Hossbach" produit au procès de Nuremberg était un faux : c'était inexact ;

2) que ce même "protocole Hossbach" ne reproduisait pas fidèlement les propos tenus par les protagonistes de la conférence du 5 novembre 1937 : c'était également inexact ;

3) que Hossbach avait en effet manipulé ce document de manière à permettre aux conjurés de légitimer un projet de coup d'Etat organisé cette même année : c'était, là encore, inexact ;

4) qu'il existait en 1937 une conjuration suffisamment puissante et étoffée pour planifier (et planifiant) un putsch : c'était tout aussi inexact. Il reconnaît d'ailleurs que l'hypothèse d'un coup d'Etat n'a été envisagée par plusieurs conjurés qu'en janvier 1938, à l'occasion de la crise Blomberg-Fritsch. Cette crise est un autre facteur d'accélération de la conjuration, avec ladite conférence du 5 novembre 1937, qui s'est révélée tout aussi décisive dans la prise de conscience de certains. La conjuration militaire s'étoffe ainsi à partir de ces deux événements, pour atteindre son apogée avant les accords de Munich, en attendant 1939 et 1943-1944.

C'est peut-être aussi parce qu'il ne peut réfuter mes dires qu'"Ollivier" en vient à déformer mes propos, écrivant que je prétendrais "qu'il n'y a pas de conjuration fin 1937". Voici ce que j'écrivais dans mon article initial, affirmation sur laquelle je persiste et signe : "Or, à la même époque [en 1937], cette conspiration ne demeure qu'à l'état embryonnaire, éclatée en plusieurs cellules, alors que l'armée ne lui manifeste guère son soutien. Ce n'est que l'année suivante qu'elle se mettra en oeuvre, pour prévenir une invasion de la Tchécoslovaquie."

Dernière perle d'Ollivier : l'armée allemande aurait soutenu la conjuration en 1937 ! Et de citer le cas de Halder, qui ne sera chef de l'O.K.H. qu'en... 1938 ! L'armée allemande, au contraire, s'est dans l'ensemble rangée derrière Hitler, nonobstant quelques cas isolés tels que Beck, Witzleben, Hase, Karl-Heinrich Stülpnagel, Thomas, Olbricht, Hoepner, et j'en passe, même si certains d'entre eux ont pu occuper des postes clés (la plupart d'entre eux, notamment Hoepner et Stülpnagel, vont d'ailleurs soutenir la politique d'atrocités du régime pendant la guerre). Les cas de Blomberg et Fritsch sont emblématiques : ils n'ont été "éliminés" par Hitler que parce qu'ils avaient manifesté des réticences à suivre son programme d'expansion formulé en novembre 1937, mais avaient jusque là suivi le "Guide de la Nation" (non sans mal, chez Fritsch, plus facilement chez Blomberg). Voir à ce propos Hans-Erich Volkmann, "Von Blomberg zu Keitel. Die Wehrmachtsführung und die Demontage des Rechtsstaates", in Rolf-Dieter Müller et Hans-Erich Volkmann (dir.), Die Wehrmacht. Mythos und Realität, Oldenbourg Verlag, 1999, p. 47-65, et Jürgen Förster Die Wehrmacht im N.S.-Staat. Eine strukturgeschichtliche Analyse, Oldenburg Verlag, 2007, en particulier p. 19-69 - et en français, Omer Bartov, L'armée d'Hitler, Hachette, 1999 ainsi que Wolfram Wette, Les crimes de la Wehrmacht, Perrin, 2009.

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