Essayez d'analyser la totalité de la personnalité de Roger Masson et pas uniquement sa relation avec Schellenberg.
Le problème auquel ni vous ni moi sommes responsables, est que l'histoire de la SGm est encore et toujours orientée aussi bien en France qu'en Suisse, dans le sens d'une victoire sur le nazisme incluant: les Anglos américains, les communistes (Soviétiques et résistance communiste) et les Forces de la France libre avec de Gaulle. Dans ce trio sont exclues à la fois les factions de droite de la Résistance française ainsi que la Résistance allemande ayant choisi la transmission de renseignements aux Alliés.
En Suisse par exemple, si vous parlez de Résistance française, il s'agit uniquement de communistes, les autres n'existent pas et je vous défie de trouver un reportage radio/TV parlant des liens de l'armée suisse avec la Résistance française.
Petite question en passant: avez-vous lu le travail de mémoire de David von Felten, analysant précisément les relations franco-suisses pendant la guerre et particulièrement sur les agents de renseignements agissant à la fois dans la Résistance et auprès des SR suisses ?
Mon attitude concernant à la fois la Suisse et ses responsables est d'établir un bilan et de ne pas uniquement me concentrer sur des faits positifs ou négatifs mais sur des faits positifs et négatifs. Toute l'histoire de la Suisse/SGm ne s'est faite, au cours de ces 25 dernières années, que sur le commerce avec l'Allemagne et sur les refoulements.
Donc pour revenir encore et encore à Masson, oui Schellenberg était une crapule nazie et oui Masson s'est compromis dans cette relation. |