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Le Général Guisan et l'esprit de résistance / Jean-Jacques Langendorf et Pierre Streit

En réponse à
-1Episode belge... de Christian Favre

Merci pour ces informations de Etienne Lorenceau le mardi 03 février 2015 à 13h55

... dont j'ignorais en effet le détail de la conquête par les allemands.

Il faut toutefois replacer cette histoire de ponts dans leur contexte historique. Les Belges, lorsque fut construite la ligne Maginot, exprimèrent diplomatiquement mais avec fermeté aux alliés français que la prolonger entre la France et la Belgique était un acte de défiance et en fait de mépris et ils assurèrent justement qu'il feraient sauter les ponts de façon à ce que les troupes anglo-française aient les deux trois jours necessaires pour manoeuvrer vers les points d'attaque (comme c'était la fonction de la ligne Maginot ou, plus tard du côté allemand, du mur de l'Atlantique).
Les français de leur côté, en rason du pacifissme généré par le trauma de la première guerre mondiale, étaient rétiscents au moment où le Front Populaire visait à promouvoir de réelles avancées sociales, à voter les budgets pour prolonger la ligne Maginot et se contentèrent de faire des forts espacés entre la Belgique et la France (comme les allemands le firent à Breslau par exemple pour le front de l'Est).
Donc ce que vous rapportez est effectivement interessant et instructif mais à condition que, comme toujours, on ne se contente pas de rester à l'apparence et que l'on accepte de regarder sans parti pris, les tenants (même moins apparents ou moins flatteurs) et les aboutissants.
Le haut commandement français et leurs autorités politiques (et donc la France) ont fait une erreur stratégique pour des raisons budgétaires avec une rationalisation politicienne au nom de la diplomatie. Pourquoi prendre le risque (même si ce n'est qu'un risque) de refuser d'étudier le Général Henri Guisan ou le Brigadier Roger Masson par peur que la Suisse ne puisse s'auto-decerner des satisfecit qu'elle mérite mais que des doutes non levés n'en finissent pas de ternir (légèrement : je rassure nos amis suisses au nombre duquel j'espère pouvoir toujours vous compter... même dans le débat)
Et je ne pense pas insulter nos amis britanniques quand je relève que la ligne Maginot a été franchie pour refermer la pince de von Manstein, justement aux endroits qu'avait inspecté le Duc de Windsor... dont les rapports ne furent dévoilés par le SIS Britannique, comme par hasard, qu'après la guerre et postérieurement à la mission donnée par Georges VI à Anthony Blunt (espion soviétique au nom de code : Johnson) d'aller récupérer en Allemagne tous les documents compromettant pour son frère Edouard (et je ne l'en blâme pas, pas plus que je ne blâmerais le président américain Truman d'avoir autorisé officiellement que l'Angleterre reçoivent ceux qui se trouvaient en mains américaine et que Blunt n'avait pu intercepter avant). La famille royale avait bien mérité que sa participation à la victoire contre une tyrannie socialiste, ne soit pas ternie. Mais aujourd'hui le temps a passé et la défense de l'image au détriment de la "vérité" (toujours relative je vous l'accorde) n'a plus la même raison d'être.
Même s'il s'avérait que le général Henri Guisan et/ou le Brigadier Roger Masson ont commis des erreurs, en parler est source de mise en perspective, le nier fait peser des soupçons et maintiendrait une épée de Damoclès au dessus de leur tête.
Donc étudions à charge et à décharge au fil de l'évolution de la situation politique, des fortunes de la guerre militaire, des données économiques importantes pour le peuple suisse d'une potentielle guerre économique (aluminium, giroscopes...) et de l'évolution personnelle de certains détenteurs de pouvoir.
Même si je ne l'aime guère, je ne pense pas que monsieur Pilet Golaz ait été le même en 1939 qu'en 1945 (pardonnez moi de souligner cette nécessaire évidence).

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