Bonjour,
Il y a de nombreuses années déjà, séjournant dans la région de Dieppe, un vieux monsieur leva le voile, sur le ton de la confidence, sur quelques
« tabous » derrière les héros du raid de Dieppe 1942 (titre de l'article de Pierre Vernat, page 41). Ce vieux monsieur mentionna notamment la participation de policiers de Dieppe dans l'arrestation de soldats canadiens tandis que d'autres policiers se chargèrent de la garde des prisonniers. La collaboration de quelques Dieppois fut également évoquée. Pour acheminer au plus vite les soldats allemands vers les plages du débarquement, camions, voitures et vélos furent mis à leur disposition par des habitants de la région. Bien entendu, les témoignages souvent surinterprétés sur base de faits ou événements isolés sont à prendre avec toutes les précautions d'usage. Il n'en reste pas moins vrai qu'ils intriguent. Pierre Vernat apporte un éclairage précis sur ces tabous.
Sur LdG, nous avions également abordé l'envers du décor du raid de Dieppe en examinant les réactions allemandes - réalité ou propagande - ainsi que les réactions de Vichy. Quelques contributions parmi les plus pertinentes :
- A propos de la passivité ou de la loyauté des Dieppois : Sacrifice nécessaire ou désastre programmé
- Philippe Masson se penche sur l'attitude de la population de Dieppe : Philippe Masson
- Extrait du journal du Belge Paul Struye : Perception immédiate de l'évènement
- Au procès de Pétain : Dieppe et Pétain
- Le message n° 514
- La déposition de Brinon
- Où il est question du télégramme de félicitations aux autorités allemandes : Une énigme presque septuagénaire
- Une réponse de François Delpla à propos de Benoist-Méchin : Inversons les choses
- Ma propre réponse : Benoist-Méchin
Enfin, Pierre Vernat soulève un autre tabou qui m'était totalement inconnu : la condamnation de trois soldats canadiens pour avoir «
volontairement aidé l’ennemi »
Bien cordialement,
Francis.