Bonsoir,
Lu dans les
Chroniques du mois d'août (23 août 1941) sous le titre « un encombrant allié » :
Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français, s'est réfugié en URSS après sa désertion de l'Armée française et l'interdiction du PCF en France en septembre 1939. L'offensive allemande de 1941 provoque son évasion à Oufa, dans l'Oural, où il se morfond. Il demande alors à rejoindre la France libre à Londres pour, par exemple, prendre la tête d'une délégation communiste.
Le refus de l'ambassadeur communiste s'ajoute à celui du général de Gaulle pour qui Thorez reste personna non grata pour cause de désertion.
J'ignorais que Thorez avait sollicité son engagement dans la France Libre. Par contre, le parcours d'André Marty, secrétaire de l'Internationale communiste, est mieux connu. Marty est à Moscou en 1939 lors de la déclaration de guerre et du pacte germano-soviétique. En octobre 1943, Marty rejoindra Alger où il siégera à l'Assemblée consultative du gouvernement provisoire de la France Libre.
Bien cordialement,
Francis.
Pour mémoire : Pendant la drôle de guerre, Maurice Thorez, mobilisé, est en garnison à Chauny. Le 4 octobre 1939, Thorez est invité par l'Internationale Communiste à déserter. Il gagne la Belgique pour ensuite rejoindre à Moscou. Thorez rentrera en France en novembre 1944 après avoir été amnistié par le général de Gaulle pour faits de désertion.