Je trouve votre raisonnement curieux : si Souvorov ne dit pas absolument que des bêtises, il erre sur l'essentiel, sur ce que son bouquin veut faire accroire. Et cette erreur est de principe : il s'agit de peindre un camp tout en noir, lors même que c'est en l'occurrence (je parle bien des rapports germano-soviétiques, en mai-juin 1941, et pas d'autre chose) son adversaire qui est en tort au regard du droit et de la morale, incontestablement.
La sévérité est donc de mise, de la part de tout historien qui respecte sa déontologie. Le noir en histoire doit être proscrit, sauf quand il existe. |