Du haut de ses 88 ans, Yves Guéna déroule un curriculum vitae des plus impressionnants - comptant parmi les plus jeunes des premiers engagés de la France libre, soldat du désert et des combats de la Libération, décoré de la Croix de guerre et de la médaille de la Résistance, hautPolitique
fonctionnaire, rédacteur de la Constitution de 1958, plusieurs fois ministre sous la Ve République - ce gaulliste historique se révèle également actif sur le terrain de la mémoire : auteur d’ouvrages autobiographiques, président de la Fondation Charles de Gaulle, président du Comité de réflexion préparatoire aux commémorations des 70 ans de la Seconde Guerre mondiale, Yves Guéna présente ici « sa » guerre, commencée dans la foulée de l’Appel du 18 juin.
Entretien avec Thomas Rabino.
« Nazis durant les guerres et catholiques entre elles ». C’est par ces termes sans nuances que dans une de ses chansons, Jacques Brel désigne les nationalistes flamands. Si ces propos outranciers ne correspondent guère à une réalité historique bien plus complexe, ils sont révélateurs des traditionnelles tensions existant entre Flamands néerlandophones et Wallons francophones.Diplomatie
Par Patrick Rouveirol.
A l’issue de la Première Guerre mondiale, et après avoir chassé les Bolcheviques, les Russes blancs et les corps francs allemands, les Baltes réussissent à s’imposer sur la scène internationale et à échapper à l’emprise de Moscou. Les traités de Tartu (en février 1920), de Moscou (en juillet) et de Riga (en août) permettent respectivement la reconnaissance de l’Estonie, de la Lituanie et de la Lettonie par la Russie soviétique. Les États Baltes indépendants sont reconnus par le Conseil suprême interallié en janvier 1921, puis admis à la Société des Nations (SDN) la même année.FRANCE LIBRE
Par Mathieu Boisdron
- Eté 1940 - Ceux de l'appel : le "premier entourage" du général de Gaulle.« Tels étaient les membres de cet « entourage » que la propagande adverse dénonçait comme un ramassis de traîtres, de mercenaires, d’aventuriers. Mais, eux, soulevés par la grandeur de la tâche, se serraient autour de moi pour le meilleur et pour le pire. »
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre.
Par Bernard Lachaise.
- Les Forces Françaises Libres à l'été 1940.
Par Vincent Bernard.
Les chroniques de septembre 1940.
Politique
Travail, Famille, Patrie - Vichy 1940 : Les fondations d'un "Ordre Nouveau", né de la défaite.« L’Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la patrie. Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées ».La guerre
Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940. Acte unique.
Par Vincent Bernard.
Les « Trois Piteuses » de Dakar - De Gaulle et Churchill à l'épreuve de l'échec ...Au début de l’été 1940, l’annonce de l’Armistice en métropole jette l’Empire colonial français dans un profond désarroi. La plus grande incertitude règne quant à un possible ralliement de régions entières à la « dissidence » déclarée par le général de Gaulle, ou simplement la poursuite de la guerre aux côtés des alliés britanniques.Colonies
Par Vincent Bernard.
L’Indochine en danger - L’Indochine entre dans la « Sphère de co-prospérité de la Grand Asie Orientale.Convoitée pour les formidables richesses dont elle regorge et pour sa position géographique promettant d’importants débouchés vers l’immense marché chinois, l’Indochine est conquise par les Français, après une dure campagne militaire contre les armées des empires annamite et chinois, à la fin du XIXe siècle.La guerre
Par Yann Mahé.
La « guerre parallèle » de Mussolini - Afrique orientale, Afrique du nord, Grèce ...Le milieu de l’été 1940 est marqué par les débuts de la « guerre parallèle » tant désirée par le chef de l’Italie fasciste, Benito Mussolini, qui souhaite à la fois profiter d’une victoire allemande qui lui semble acquise et, dans le même temps, ne plus rester dans l’ombre des succès de son puissant allié. C’est naturellement sur les théâtres africain et balkanique que la quête de gloire doit avoir lieu.
Par David Zambon.
Les chroniques d'octobre 1940
DOSSIER - BATAILLE D'ANGLETERRE : LE GRAND BLUFF ?
- Débarquer en Angleterre ! - L'impossible opération "Seelöwe"Hitler n’a pas l’ambition d’un Guillaume le Conquérant. Sincère admirateur de l’immense empire forgé par le peuple anglo-saxon, donc germanique, et n’ayant jamais désespéré de parvenir à une entente avec la Grande-Bretagne sur un partage du monde, le Führer n’a en aucun cas eu la volonté politique d’envahir la Perfide Albion. Son but est de la pousser en dehors de la guerre, non de la terrasser.- Le duc de Windsor - Un souverain déchu courtisé par les nazis !
Par Yann Mahé.La première partie de cette histoire est bien connue : à Londres, le 10 décembre 1936, le roi Edouard VIII signe son acte d’abdication après seulement 325 jours de règne ; il renonce au trône pour pouvoir épouser Mrs Wallis Simpson, une Américaine qui s’apprête à divorcer pour la seconde fois. Le successeur d’Edouard est son frère cadet Albert, dit « Bertie », un jeune homme timide et bégayant, aussi peu préparé que possible à ses nouvelles fonctions, et dont personne ne peut soupçonner qu’il deviendra le plus grand monarque britannique du XXe siècle. Pour l’heure, la première initiative du nouveau roi George VI est de nommer son frère aîné « Duc de Windsor », avant que celui-ci ne traverse discrètement la Manche à bord d’un destroyer pour rejoindre sa dulcinée sur le continent.- La bataille d'Angleterre a-t-elle eu lieu ?
Par François Kersaudy.Comme l’a montré Yann Mahé, les plans de débarquement en Angleterre semblent avoir eu des fonctions de propagande, y compris à l’usage des Allemands eux-mêmes, plus qu’ils ne reflètent des intentions militaires réelles. Les preuves d’une absence de toute velléité hitlérienne de débarquer en Angleterre abondent, non seulement dans ces inconsistants plans d’attaque, mais dans les journaux et mémoires des officiers allemands, l’une des remarques les plus significatives étant due au général Warlimont, qui dirigeait la section « opérations » de l’OKW (Oberkommando der Wehrmacht) : « Jamais auparavant et jamais par la suite nous ne jouîmes d’une aussi grande liberté dans la préparation d’une opération, mais jamais non plus nos chefs, y compris Hitler, ne nous manifestèrent aussi peu d’intérêt. » Or, si Hitler avait une habitude, c’est bien celle de se mêler de la planification des opérations militaires, depuis qu’en février 1938 il s’était adjugé le commandement de la Wehrmacht.Diplomatie
Par François Delpla.
La diplomatie allemande à l'automne 1940 - « M » comme Matsuoka, Montoire et Molotov.Si, en étudiant la bataille d'Angleterre, on se rend compte qu'elle mérite mal son nom et qu'il s'agit plutôt, de la part de l'Allemagne, d'une diversion dissimulant des intentions agressives déjà concentrées sur l'Union soviétique, on s'en convainc bien plus encore en observant les menées diplomatiques de Hitler en direction du Japon et de certains pays méditerranéens, qui se font jour au mois de septembre, soit bien avant que le Führer ait suspendu - le 12 octobre - les soi-disant préparatifs d'un débarquement dans les îles britanniques.Magazine
Par François Delpla.
- A lire (rubrique assurée par Nicolas Bernard et Thomas Rabino)
- A lire - section jeunesse (rubrique assurée par Rolande Causse)
- D'hier à aujourd'hui. - L'étrange rentrée - 1940 : Vichy entre à l'école."Pauvres vacances, si peu rieuses, tant écourtées ! Finis les ébats enfantins en plein soleil avant même que ne s'achève la fête de l'été. Déjà la cloche sonne au seuil de l'école" (La Croix, 2 septembre 1940)- Cinéma. - Le cinéma français sous l'occupation - Une lumière dans l'obscurité ?
Par Vincent Bernard.Un temps, historiens et critiques ont abordé le cinéma français entre 1940 et 1944 sous une seule optique : qui s'est exilé ? Qui a collaboré ? Il fallait trouver des responsables, ou à l'inverse se fabriquer des héros. Soixante-dix ans après, il semble évident que l'on ne peut réduire cette période à cette trop simple opposition.- La guerre en photos.
Par Jérémy Ferrando.
*** / ***
lue 5643 fois et validée par LDG
décrypter
1 L'Indochine...Enfin !!! de Laurent Boussaton 01 sept. 2010 16h08
1 Un royaume, un occupant, deux entités... de Francis Deleu 01 sept. 2010 21h15
2 Le massacre d'Abbeville de Francis Deleu 07 sept. 2010 21h25
3 Piège fatal pour les uns, issue heureuse pour les autres ! de Francis Deleu 08 sept. 2010 11h35
2 Être à la fois nationaliste flamand et résistant de Francis Deleu 24 sept. 2010 17h00
1 Été 1940 - Ceux de l'appel de Francis Deleu 08 sept. 2010 20h00
2 Un aveu... de Thiriel 09 sept. 2010 08h43
3 M'étonne pas de Francis Deleu 09 sept. 2010 17h03
4 A quand des reliures ? de Laurent Laloup 09 sept. 2010 18h45
5 Un bureau qui me rappelle quelque chose... de Thiriel 10 sept. 2010 13h11
6 Bémol de Bertrand H 10 sept. 2010 16h46
7 Les détails qui tuent de Thiriel 10 sept. 2010 17h22
1 Hitler prend le train de Francis Deleu 29 octo. 2010 17h00
2 Sans blague ? de Francis Deleu 29 octo. 2010 18h22
3 questions de françois delpla 31 octo. 2010 06h58
4 Les rendez-vous manqués de Francis Deleu 31 octo. 2010 17h04
5 Montoire et le tunnel (2) de Serge Desbois 01 nove. 2010 07h00
6 comment savoir ? de françois delpla 01 nove. 2010 12h13
4 Bonjour François.......... de Prosper Vandenbroucke 01 nove. 2010 17h57
5 palpitant ! de françois delpla 02 nove. 2010 14h52
6 Déclinaison d'invitation ? de Francis Deleu 02 nove. 2010 21h56
7 documents ? de françois delpla 03 nove. 2010 07h45
8 Eléments d'appréciation de Francis Deleu 04 nove. 2010 15h54
9 j'apprécie en connaisseur ! de françois delpla 04 nove. 2010 17h04
Participer à l'ensemble du débat sur Histoire(s) de la Dernière Guerre
Pour contacter les modérateurs : cliquez !
contribution.php bidouillé par Jacques Ghémard le 8 9 2010 Hébergé par PHP-NetTemps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes