Il ressort de tout cela que, comme les Français, les Belges sont cocus à tous les étages, du roturier nazifiant au chef de la maison royale. Hitler cherche visiblement des effets d'annonce, tendant à faire croire qu'il va enfin passer aux choses sérieuses contre l'Angleterre et pour commencer la chasser sans retour du continent, en organisant la Belgique et la France, en arrimant l'Espagne à l'Axe, en attaquant Gibraltar etc.
Avec cette différence que les Français, au moins, sont reçus, tandis qu'avec les Belges Hitler annule ses rendez-vous (avec une nuance cependant entre le roturier et le roi, puisque Léopold a un rendez-vous de rattrapage le 19 novembre, et Degrelle trois ans plus tard).
Reste à éclaircir le point soulevé par Francis d'un Léopold ayant décliné l'invitation en octobre. Relisant mon livre, je n'y trouve à cet égard qu'une référence, celui de Jacques de Launay (1979), un historien amateur aussi fiable que bien des pros. Sur quoi s'appuie-t-il pour dire que c'est Hitler qui annule ? Je ne me souviens pas et n'ai pas le temps de chercher.
La balle est dans le camp de Francis. |