Je ne demande qu'à vous répondre, mais, malheureusement, j'en suis empêché par la "modération". MM. les Administrateurs ne supportent la liberté d'expression qu'avec parcimonie. Quand vos arguments sont trop convaincants, trop évidents, trop inattaquables, et quelle que soit votre politesse, ils ont besoin d'être... "modérés". Au début de cette pratique honteuse on trouvait parfois un prétexte même boiteux, mais désormais c'est l'insulte pure et simple. En dernier, je n'étais qu'un "
triste lutin".
En ce qui concerne l'ouvrage de L.C. Michelet, comme il est bourré de détails militaires concrets comme ceux que vous affectionnez vous-même,( et je ne mets pas en doute votre compétence) une confrontation de vos vues serait passionnante.
La vulnérabilité de la marine de guerre face aux bombardiers et aux avions torpilleurs ?
Sans être du métier militaire, elle me parait évidente. A Tarente, en Crète, le Bismarck dans l'Atlantique, le Repulse et le Prince of Wales dans l'océan indien en décembre 41 et la flotte américaine à Pearl Harbor au même moment, la flotte britannique planquée à Scapa Flow en mai-juin 40 par peur de la Luftwaffe, Midway... tout montre que les cuirassés et les croiseurs sans l'appui aérien, c'est du suicide. Voyez le voyage aventuré du Scharnhorst et du Gneisenau à travers la Manche : ils ne s'en tirent que par une chance inouïe. Quand au Tirpitz dans son fjord... |