Je n'en garde pas ce qui m'arrange, j'en garde l'essentiel, à savoir la description d'un Hitler dément, se jetant sur le sol pour bouffer le tapis.
La relation par un confrère allemand d'une anecdote en effet peu crédible. C'est très différent.
Ce qui permet de tout justifier... Le problème est que c'est faux. Je connais d'excellents ouvrages datant des années 60 comme le livre de Peter Hoffmann sur l'opposition allemande ou celui de Stein sur les Waffen-SS qui restent les ouvrages de référence. Les productions ultérieures sur les mêmes thèmes leur sont souvent très largement inférieures.
Soit, mais la question est ici avant tout dans la nature même de l'ouvrage : 1960, journaliste-témoin, défrichement tout seul d'une "montagne" d'archives que des générations d'historiens n'ont par la suite toujours pas épuisée.
Passionnant !
Hé bien oui, tout est affaire de perception.
Là encore, quel scoop ! Hitler avait des opposants qui disaient du mal de lui et le qualifiaient de "caporal de Bohême" (Hindenburg) et non pas de "bohème" (Aznavour). Les bons livres, comme les bonnes chansons, échappent à l'usure du temps.
Vraiment désolé pour l'épouvantable coquille. J'attends que vous me jetiez la première pierre.
Et, surtout, d'identifier les sources fiables de celles qui ne le sont pas.
En quoi celle-ci ne le serait-elle pas ? Vous mélangez décidément tout. Le fait qu'un renseignement soit faux, exagéré voire manipulé n'en fait pas moins une information en soit. Les interprétations qu'en fait Shirer doivent comme toute autre être soumises à la critique. Il ne s'agit pas d'un ouvrage scientifique mais d'un récit journalistique documenté. Je fais la différence. Libre à vous de ne pas le comprendre et de ne jamais plus ouvrir son bouquin. Ce n'est en rien mon problème. |