Oui, mais heureusement les entreprises individuelles côté suisse n'ont pas cessé avec le déclenchement de la WW2, la défaite de la France et l'occupation de la zone "libre".
Le livre de témoignages Une autre Suisse, 1940 - 1944 de Jean-Pierre Richardot, lui-même recueilli tout jeune en Suisse, est aussi à prendre en compte. Bien sûr, comme partout en Europe occupée ou neutre, ces engagements furent minoritaires, généralement contre les politiques étatiques soucieuses de ménager le IIIe Reich pour des motifs économiques (Suisse, Suède), mais ils apportent un contraste qui est l'honneur de ces résistants civils traités jusqu'il y a peu en rebelles-désobéissants civiques. (en Suisse, des procédures de réhabilitation de citoyens ayant risqué leur liberté et parfois leur vie en faisant passer des réfugiés courent toujours...)
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